lundi 21 mars 2011

mères courageuses!

Bonjour,

je fais malheureusement partie de ces mères courageuses qui doivent surmonter des heures et des heures de détresse du fait de cette pathologie "hyperémèse gravidique".
J'attaque cette semaine le pic hormonal du premier trimestre... Ca me fait du bien d'écrire mon anxiété, de poser ma peur sur papier... Car je dois l'avouer j'ai tellement peur de revivre les symptomes cauchemars de mes dernières grossesses.
Notre premier enfant est venu par surprise dans notre vie, j'étais plus jeune, plus insouciante, artiste de cirque, réglée une fois tous les six mois, je pensais même être stérile (pas de contraception efficace pendant quelques années). Bref bien que surprise, ce fût une immense joie d'apprendre ma grossesse. Je l'ai senti dès la première semaine que quelquechose se passait, puis à 2/ 3 semaines, quand je ne pouvais plus rien tolérer de gras... J'en étais certaine!
A 1 mois, j'ai commencé à vomir, j'ai trouvé ça rigolo la première fois (comme dans les films quoi!), presque fière... J'ai très vite déchanté vue la fréquence de mes vomissements et suis allée pleurer chez un gynéco qui m'a dit que fallait en passer par là, c'est tout!
Je suis rentrée choquée et desespérée chez moi, à Paris , 7ème étage sans ascenseur...
Le futur papa ne vivait pas avec moi, il était de Toulouse. Je travaillais à Disney Land Paris dans le spectacle de Tarzan, 5 shows par jour à faire des acrobaties en l'air. J'ai passé un mois horrible, personne ne m'a suggéré de prendre un arrêt maladie... Je vomissais dans les coulisses, entre deux scènes, puis la pause repas était un supplice, puis à 18h30 quand enfin la journée se terminait, j'avais encore 3/4 d'heure de RER + métro, je m'asseyais avec une poche plastique et prévenais mes voisins que je ne pourrai pas me retenir... J'arrivais en pleurant chez moi au bout de mes 7 étages, tentais de me forcer à avaler quelque chose et m'endormais tant bien que mal en tentant de digérer ce quelque chose vers 20h. J'ai perdu 7/8 kilos, beaucoup souffert mais j'ai tenu, puis à 2 mois et demi... C'en était fini! Quel bonheur... Du jour au lendemain. L'accouchement sans péridurale n'a été qu'une simple formalité de quelques 2/3 heures comparé aux heures de nausées! Elle s'appelle Maya

2ème grossesse :
Désirée celle-là, pour donner un petit frère ou petite soeur à Maya... J'ai 29 ans à ce moment là.
Je tombe enceinte rapidement (3 mois d'essais), je vis dans le sud de la france avec le papa de maya... Nous sommes en plein travaux et on m'annonce que je suis enceinte de 1 mois voire 1 mois et demi d'après le taux hcg + écho. Je me dis chouette! Je suis bien partie pour éviter les nausées cette fois-ci... Et, j'espérais quel dicton "chaque grossesse est différente" s'appliquerait à mon cas. 4 Jours après, les vomissements sont apparus sans prévenir et ont été violents! Cette fois-ci hors de question de ne rien faire, je cours chez le généraliste qui me prescrit du primpéran en suppositoires : ça ne change rien.. et ça empire vite, au bout de 5 jours je ne parviens plus qu'à boire un tout petit d'eau sucrée, 3 jours plus tard, je me sens agonisante dans mon lit, ma belle mère est convaincue que j'exagère, j'insiste pour qu'elle m'emmène voire une gyneco. La gyneco me voit et m'envoie de suite aux urgences ; une heure après, je suis enfin sous perfusions, j'avais perdu 10 kg en une semaine!!! Je suis restée 15 jours hospitalisée et suivie par une gentil gyneco qui me soigne au dogmatil. Je ne suis pas franchement convaincue par le médicament car pendant les 15 jours d'hospitalisation, je n'ai pas cessé de vomir, de me tordre de douleur dans mon lit... Bref je ressors de la clinique avec ma prescription de dogmatil et lutte encore 1 mois avec les nausées chez moi. A 3 mois, du jour au lendemain... Plus rien, c'est vraiment génial ce moment là. Iris est née comme sa soeur, vers 11 heures après 2/3 heures de travail et sans péridurale. Petit bébé de 2kg500.... Je ne sais pas si c'est à cause de ces 3 premiers mois...
Je me suis dit : plus jamais ça, plus jamais de grossesse!

3 ème grossesse :
faut jamais dire jamais... quand iris a eu 20 mois, ça m'a retravaillé l'idée d'un petit troisième, j'ai pensé à l'adoption mais mon homme ne voulait pas de cette alternative à la parentalité. Je réfléchis bien pendant 2/3 mois, reporte la pose d'un stérilet, puis me décide : j'en reste à deux enfants et reprends la vie d'artiste! Et bien 15 jours plus tard premières nausées.... j'apprends que je suis enceinte (suite à un rapport à risque où nous n'avons pas utilisé la contraception de suite...)
Je positive et me dis "allez, chouette, c'est bb qui a décidé pour nous" ; je suis heureuse à l'idée d'aggrandir la famille. On l'annonce très rapidement (à 3 semaines de grossesse) ; c'est très mal accueilli par nos proches. Aïe! On me fait comprendre que j'assumerais tout seule l'éducation de ce petit, ma mère pense que je serait à nouveau malade et que je ferai mieux d'avorter...
Bref, ça commence mal. Je tiens un mois à lutter avec mes nausées, mon gyneco qui m'avait suivie pour Iris me represcrit son dogmatil ; mon mari part en tournée pour 1 mois et me laisse seule avec les deux petites... Et là tout dégénère. Je ne vois pas comment faire face... Je me sens abandonnée de tous, je ne parviens plus à m'alimenter, je fais une sorte d'anorexie mentale, je me désydrahte, à 2 mois, je plante les filles de force à ma belle mère et je demande à mon gygy de m'hospitaliser. Il me dit que cela risque de dépasser les 3 mois ; je lui parle d'interrompre la grossesse et il me donne que trois jours pour décider... 3 jours et 3 nuits horribles. Pas de télé dans cette chambre, les vomissements qui s'aggravent au point de vomir du sang, les sages-femmes qui me parlent de cas qui restent 9 mois sous perfusions (mais moi je suis déjà maman, je dois m'occuper de mes deux fillettes!!). Je demande à voir la psy pour y voir plus clair, elle ne viendra jamais... Au bout de trois jours je me décide pour l'ivg par aspiration, anesthésie générale. L'aneshtésiste la veille au soir de l'opération me dit qu'il pose son véto, que l'on ne décide pas d'interrompre une grossesse à cause de vomissements, il me crie dessus ; je le déteste ; croit-il que cela me plaît de sacrifier mon bébé??!!
Le jour de l'IVG, c'est mon gentil gyneco qui vient me chercher, il me demande si je confirme, j'acquiesse et là, il m'avoue qu'il ne m'a pas fait le protocole ordinaire pour me soulager de mes vomissements car il voulait que je reste bien consciente pour ma décision! Mince... peut être que si pendant ces 3 jours j'avais senti une amélioration, je n'en serai pas arrivée à décider ça!
Enfin, trop tard, trop lasse, pas droit à d'autre délai de refléxion... on m'endort, on m'opère...
Je me réveille soulagée de me réveiller puis je fais un coma de plusieurs heures avec une grosse chute de tension qui a beaucoup inquiété le personnel.
Le lendemain, je vais mieux, je retrouve mes petites, c'est le jour de la fête des mères, mon mari est là (en répit entre ces tournées) on va au restaurant, je suis heureuse que le cauchemar soit fini et je mange tout!!!!!!!!!!! Que c'est bon de pouvoir manger!
Mon bonheur n'a duré que 24 heures... Le lendemain j'ai eu une montée de lait et j'ai hurlé comme une louve de ne plus avoir mon bébé! S'en est suivi des mois et des mois de détresse et dépression, de pleurs, d'obsession sur le sujet. J'ai fait des recherches sur le sujet et découvert que j'aurai pu tenté le donormyl + B6... Pourquoi aucun personnel médical ne m'en a parlé??
Je veux absolument adopter, mon mari ne veut toujours pas... Au bout de six mois je décide de remettre ça ; il me faut un troisième enfant, je ne veux vivre avec des regrets! Je suis incapable de faire le deuil... Mon mari accepte quoique inquiet de mon futur premier trimestre.... Et bien il m'a fallu trois ans et demi de déceptions à chaque cycle, des traitements et inséminations, pour décider d'abandonner le projet! Le cycle d'après, je suis enfin tombée enceinte!

4 ème grossesse : j'ai 37 ans et je suis en plein dedans, je prends donormyl et B6, j'ai peur, je passe des journées très difficiles, j'en suis à un mois et 10 jours. Je n'ai même pas encore eu le temps de me réjouir de ma grossesse : les premiers jours j'avais la trouille d'une fausse couche (normal après 3 ans et demi d'infertilité) et maintenant, c'est l'hyperémése qui a pris le relais.
Je suis en arrêt maladie jusqu'au 30 avril prochain (à ma demande) ; mon mari est là, il s'occupe de tout! Le pauvre, ça me fait de la peine d'être aussi inutile... Il est 15h00... je vais bientôt commencé à déguster et serai heureuse d'aller me coucher. Chaque matin je vomis en me réveillant ; pour l'instant donormyl m'aide à garder mes repas. Il m'est très difficile de choisir mes repas, j'aimerai éviter les choses indigestes, avoir un guide sur les choses qui aident... Je tourne entre pâtes, soupes, riz, patates, mais ça commence à me dégoûter aussi... Je m'interdis laitage, crudités et fruits crus pour faciliter la digestion. C'est lassant.
Je mange tous les 2h30, dès que la nausée reprend trop le dessus, mais de toute façon, elle et la fatigue ne me quittent jamais.
J'ai un sentiment d'injustice, pourquoi moi????? pourquoi mes histoires de maternités auront été toutes si compliquées? Mais je suis fière de relever le défit de cette maladie une dernière fois!
Les gens ne comprennent pas que je me porte absente pour des nausées... Ca me mets en rage, moi qui ne suis jamais absente pour rien!! Voilà j'ai vidé mon sac à émtions... Si vous avez des suggestions alimentaires, elles seront les bienvenues...

dimanche 20 mars 2011

Cercle infernal des vomissements

On parle souvent ici de cercle infernal des vomissements.

Au bout de bientôt 6 ans de recherches, de lecture de récit, il est intéressant de le décrire de façon à comprendre, à être comprise de son entourage, à rassurer, et à limiter les dégâts, je m'explique :

Au début on ne s'attend pas à être malade, on est juste enceinte, et bien souvent très heureuse de l'être. Lors des premiers vomissements on se dit, chouette du concret...
Puis les jours passant très vite, on ne peu plus rien avaler, ni solide, ni liquide. Même l'estomac vide, on vomi... quoi, on se le demande.
La joie devient de plus en plus difficile a ressentir. La fatigue physique prends le dessus. Puis en quelques jours la fatigue émotionnelle. On se sent vidée, souvent incomprise, les mouvements nous coûte, on se promène avec sa bassine sans forces. Les baisses de moral deviennent de plus en plus profondes, on se sent comme tombant dans un gouffre, aspiré par un cercle infernale.
On perds du poids, on s'affaiblit beaucoup, on a de plus en plus de mal a se lever du canapé pour aller rincer sa bassine tellement on se sent faible et on s'inquiète. On pleure, on se sent coupable de notre état.

Puis vient de façon casi systématique, le " pourquoi, j'ai fait çà!", on se sent honteuse de le penser. On est plus sûre d'avoir à ce point désiré ce bébé. "Qu'ai-je fait?", çà devient très vite facile de nous convaincre qu'on ne voulait pas tant que çà de cette grossesse! On ose pas en parler par culpabilité. Et là, si a ce moment là on se laisse faire, il est très facile dans cet état de faiblesse de porter la faute.


Pourquoi je vous décrit cela? Parce c'est généralement ce que nous ressentons. C'est parfois l'enfer, au plein sens du terme et sans préparatifs. Lors d'une première grossesse on est pas préparée à çà, c'est TRES déroutant. Même en étant pas de nature dépréssive ( c'est mon cas, je suis plutôt toujours à rire). Ce bébé que l'on as tant désiré semble devenir notre ennemi. Mais il faut pousser la reflexion pour pouvoir tenir. Un traitement peu s'averer ne pas être suffisant, il faut aussi beaucoup de force morale et c'est justement à ce moment là qu'on en as plus. Ce bébé il faut arriver à se dire, oui, je l'ai voulut, oui, je le veut, oui, c'est TRÈS dur mais je vais me battre.
Pour cela il faut voire notre ennemi et comprendre qui il est, il ne faut pas se tromper de cible.

Notre ennemi : LA MALADIE!!!

"Être enceinte n'est pas une maladie!" pour certaines, oui, çà le devient! Ce n'est pas pour çà qu'à un moment de notre grossesse on ne va pas se mettre à l'apprécier ou que l'on doit craindre pour l'amour que l'on portera à notre futur bébé, bien au contraire! (Il m'a été intérressant de constater que les babys blues sont moins violent voir inexistants dans notre cas, car con est très heureuse d'accoucher.)

Mais soyons claire de façon a pouvoirs se préparer, notre grossesse est précieuse, notre ennemi n'est pas notre bébé mais la maladie. C'est important d'en avoir conscience, trop abusent de notre état de faiblesse et nous rejette la faute dessus en disant que notre problème est psychologique. Non le problème c'est que l'on est malade, soigner la maladie et la grossesse redeviendra un immense bonheur et le plus beau des cadeaux. Voilà pourquoi, même après avoir eux des enfants, même après en avoir fini avec la grossesse, nous sommes toujours ici à écrire. Personnellement c'est ce qui me motive car j'aurais aimer pouvoir je pense lire çà et comprendre çà quand je me suis retrouver face à l'inconnu. Et puis aussi pour aider les autres a guerrir de cette maladie qu'est hyperhémèse et leur permettre de découvrir que la maladie passée, on peu vivre une grossesse plus agréable, y trouver de la joie et accueillir notre enfant.

donormyl/bendectin


Je voulais garder trace de mes recherches, la question se pose parfois, pourquoi le bendectin, cousin américain du diclectin a t'il été retiré du marché, voici ce que j'ai publier sur le forum les maternelles :

aujourd'hui pour comprendre ce qui c'est passé avec le bendectin il faut traduire obligatoirement les pages web, et oui, le bendectin n'est pas sencé nous interresser car on est sensé ne connaitre ni le bendectin ni le diclectin ou autre, nous pauvres françaises!
alors je me lance dans l'explication bendectin et ce que j'ai trouvé des traductions du web, il faut faire un effort pour retrouver le bon français, mais çà reste compréhensible:

Citation :

En 1956, lorsque le médicament a été introduit il contenait aussi du dicyclomine , une grossesse Catégorie B antispasmodique qui a été ensuite supprimée, bien qu'un jury FDA ait conclu qu'aucune association entre Bendectin et des défauts de naissance n'avait été démontrée. . Bendectin a été volontairement retiré du marché en 1983 par son fabricant, Merrell Dow Pharmaceuticals , à la suite de nombreuses poursuites alléguant que cela a causé des malformations congénitales. Dans les litiges, Bendectin était censée provoquer toutes sortes de malformations fœtales et autres problèmes, y compris des membres et autres malformations musculo-squelettiques et des lésions cérébrales pour le visage, les défauts de l', gastro-intestinaux, cardiovasculaires et génito-urinaire systèmes respiratoires, maladies du sang et le cancer. Le cas le plus célèbre impliquant la drogue est Daubert c. Merrell Dow Pharmaceuticals (1993).Ces combinaisons ont été menées par le demandeur flamboyant avocat Melvin Belli . Le témoin vedette de l'affaire contre Bendectin, William McBride , a été trouvé plus tard pour avoir falsifié des recherches sur les effets tératogènes de la drogue, et a été radié du registre médical en Australie.
La drogue continue d'être utilisé au Canada (Diclectin), et en Europe sous le même nom, et aucune des études épidémiologiques ultérieures ont trouvé tératogène effet. Les deux ingrédients de la drogue sont une vitamine (également indispensable pendant la grossesse) et une catégorie de la grossesse d'une drogue, chacune disponible en vente libre aux femmes enceintes aux États-Unis. Un examen approfondi de la preuve présentée dans une procédure judiciaire concernant Bendectin a été résumée et n'a trouvé aucune preuve que le médicament utilisé en clinique est liée à des anomalies congénitales. [6]
L'affaire Bendectin a eu un certain nombre de conséquences en dehors de la suppression d'un médicament qui atténué les nausées matinales chez la femme enceinte - pas une mince affaire que les formes sévères de vomissements incoercibles peuvent être mortelles. Il a été affirmé que, suite à l'expérience compagnies pharmaceutiques Bendectin resté loin de développer des médicaments pour les femmes enceintes. [7] À la suite que deux médicaments ( l'ocytocine , Cervidil ) ont été approuvés entre 1962 et 2010 pour des indications obstétricales par la FDA. [7 ]
D'un point de vue juridique, le cas grâce à Daubert c. Merrell Dow Pharmaceuticals , 509 US 579 (1993) établissent une nouvelle norme pour l'admission des témoignages d'experts dans les tribunaux fédéraux au lieu de la norme Frye .



En faisant 2-3 recherches on ce rend compte que ce fut un malheureux problème de gros sous. Les avocats avides d'argents ont attaqués, les frais juridiques coutaient alors plus que ce que rapportait le médicament d'où son retrait du marché. Lors du retrait de Bendectin du marché, le taux de malformations congénitales est resté stable tandis que le taux d'hospitalisations pour l'hyperhémèse à doublé cette étude est toujours visible sur le site duchesnay du diclectin. http://translate.google.fr/transla [...] mozilla:fr:official%26prmd%3Divns

une autre page http://www.duchesnay.com/francais/ [...] 09_15.html, je vous joint ici le contenu :

Citation :

Centre des médias : Communiqués de presse
Un médicament efficace et sécuritaire pour les nausées et vomissements de la grossesse, conclut une vaste étude américaine

Montréal, le 16 septembre 2010 – Dans la dernière édition de l'American Journal of Obstetrics and Gynecology, un groupe de chercheurs américains et canadiens présente ses conclusions sur l'efficacité de Diclectin® (formulation à action retardée de la combinaison doxylamine-vitamine B6) pour traiter les nausées et vomissements de la grossesse.

Les nausées et vomissements de la grossesse affectent jusqu'à 80 % des femmes enceintes, et la plupart d'entre elles ont besoin de soulager leurs symptômes pour pouvoir continuer à fonctionner à la maison et au travail. Le seul médicament à avoir été approuvé par la Food and Drug Administration américaine (FDA) était Bendectin®, l'équivalent de Diclectin®, qui a fait l'objet de cette étude. Bendectin® a été retiré volontairement du marché américain par son fabricant en 1983 en raison des nombreuses poursuites juridiques alléguant que le produit causait des malformations congénitales. Les vastes études impliquant plus de 200 000 femmes enceintes et leurs enfants, ont réfuté les allégations de risque foetal, et deux comités de la FDA ont conjointement conclu que Bendectin® était sécuritaire. Au cours des années qui suivirent, les tribunaux américains ont rejeté toutes les allégations de malformations à l'égard du fabricant. Après le retrait de Bendectin® du marché américain, la société pharmaceutique canadienne Duchesnay, établie au Québec, a continué de commercialiser le médicament sur le marché canadien sous le nom de Diclectin®, où il est prescrit de façon efficace et sécuritaire depuis plus de 30 ans.

« Nous sommes très heureux que cette étude vienne s'ajouter aux données déjà très abondantes sur l'efficacité et la sécurité maternelle de Diclectin® », a déclaré Éric Gervais, vice-président exécutif de Duchesnay. « Notre produit, qui est sur le marché canadien depuis plus de trois décennies, est le seul médicament approuvé comme traitement efficace et sécuritaire contre les nausées et vomissements de la grossesse, que l'on appelle aussi communément les nausées matinales. Duchesnay entend bien utiliser cette mine de données cliniques pour introduire Diclectin® sur le marché américain. Actuellement, il n'existe aucun produit approuvé pour le traitement de cette condition médicale aux États-Unis, ce qui oblige les femmes enceintes et leurs professionnels de la santé à se tourner vers des produits dont l'innocuité n'a pas fait l'objet d'études d'une aussi grande envergure. »
L'étude qui vient d'être publiée fait partie de la soumission de Diclectin® auprès de la FDA; elle a été menée dans trois centres universitaires américains : Pittsburgh, Texas (Galveston) et Georgetown (Washington DC). Les trois centres appartiennent au National Institute of Child and Human Development, Obstetric Pharmacology Unit Network.

« Le fait de m'être impliqué activement dans cette étude d'un traitement pour les nausées et vomissements de la grossesse représente un moment important pour mon équipe et pour moi-même; c'est une de mes réalisations professionnelles les plus significatives. » a déclaré Gary D.V. Hankins, MD, co-chercheur principal, University of Texas Medical Branch, Galveston, Texas.

Au total, 280 femmes enceintes et aux prises avec des nausées et vomissements de la grossesse, ont été sélectionnées de façon aléatoire pour recevoir Diclectin® ou un placebo d'apparence similaire. Les femmes du groupe ayant reçu Diclectin® ont constaté une plus grande amélioration au niveau de leurs symptômes et de leur qualité de vie, et se sont moins absentées de leur travail. Un nombre sensiblement plus élevé de femmes ayant reçu Diclectin® ont demandé de poursuivre le traitement après la période de l'étude, soit deux semaines, en comparaison du groupe placebo.

« Avec un dossier d'innocuité maternelle-foetale aussi étoffé pour cette combinaison d'ingrédients actifs, et sans précédent pour aucun autre médicament sur le marché, nous espérons que les femmes américaines pourront bientôt bénéficier d'un médicament efficace et sécuritaire pour traiter leurs nausées et vomissements de la grossesse, après avoir été privées d'un tel traitement depuis une trentaine d'années », a déclaré Dr Gideon Koren, auteur principal et directeur du programme Motherisk à Toronto, centre mondialement renommé pour ses activités de recherche et d'évaluation de l'innocuité des médicaments pendant la grossesse.

Référence : Effectiveness of delayed-release doxylamine and pyridoxine for nausea and vomiting of pregnancy: a randomized placebo controlled trial. American Journal of Obstetrics and Gynecology 2010. www.ajog.org



Pour celle que çà interresse j'ai également trouvé un blog en anglais d'une femme souffrant le même martyr que nous, on y parle aussi du dendectin http://babymakesusfive.blogspot.co [...] ectin.html


Le saméricaines rentre dans la même luttent que nous, ce débrouiller seule avec les ventes libre en pharmacie, leur colère est légitime le labo n'a perdu aucun proces.


lundi 14 mars 2011

hyperémèse gravidique

C’est que aujourd'hui que je peux donner un nom aux pb que j’ai eu pendant ma grossese .”hyperémèse gravidique”.

Je me retrouve exactement dans les histoires de votre blog.

A partir de la 6eme semaine de grossese j’ai vomis toute la journée, j’ai essayé montilium,primpéran,j’allais chez mon médecin tous les jours parceque rien ne m’empéché de vomir.

je vomissais toute les 5min,je m’achetais de l’eau gazeuze pour au moins avoir quelques chose a vomir,je mangais des litres de glaces a la vanille, mais ca été du non stop la journée la nuit.

Une semaine à la maison dans cette état sans que le medecin s’inquèete.
Mon mari me voyant dépérir a appelé le samu, ils ont demandé que je me pèse, j’avais perdu 10kg en 1 semaine ils sont venu de suite je n’arrivais plus a marcher tellement épuisé plus de force.

Quand je suis arrivé à l’hopital, il ne savait pas ou me mettre je suis résté toute la jounnée dans le service des urgences.

ils ont décidé finalemet de me mettre au service gastro...

ca été horrible surtout que mes mains ne supporté plus les perfusions.donc ils m’ont mis un catétere au niveau du cou,ca été horrible parceque j’avais des douleur plus vomissement!!!!

Apres 1semaine dans ce service, ils ont décidé de me mettre dans le service maternité.

On a voulu m’enfermer dans le noir ,sans tel sans visite. j’ai refusé,mais je n’avais pas le choix.

Ils ont amené une psy pour me consulter et la elle a vu que la bébé été désiré que je n’avais aucun pb psycologique ,grace à elle ont m’a laissé voir mon mari, la tv et tel.

ca a durer jusqu’a 5mois de grossese.
Jusqu’au jour ou un auriculotérapeute est venu me consulter a l’hopital j’ai le souvenir qu’il m’a mis des aiguille dans les oreilles et m’a appuyer au niveau de la hernie hiatale,j’avais tres mal a cette endroit ,mais il m’a dit ne vous inquietez pas ca va passer vous irez mieux.je ne l’avais pas cru.

Le lendemain j’ai pu manger et ne vomir que environ 5min apres ,alors que précédamment je vomissais tous tous tout de suite ,meme l’eau,et j’été obligé de cracher ma salive dans un verre impossible a garder ma salive ,la nuit le coussin été mouillé de salive.

l’hopital a accepter a ce qu’il viennent me consulter car ils étaient déséspéré ils ne pouvaient plus rien faire pour moi +chute de potassium importante.
On avait commencé a me parler d’intéruption de grossese.
donc ils avaient rien a perdre .

je ne sais pas si c’est grace a lui mais une semaine apres j’ai pu rentrer chez moi.

Autre chose que j’ai oublié de dire,je suis sorti une fois de ma chambre avec tous les tuyaux pour prendre l’air et la j’ai vu un oranger ,pas tres mur,assez acide ,j’en ai fait une cure se jour la ,je me suis rendu compte que ca me faisais du bien .donc je me faisais amener par mon mari des kg d’orange et de clémentine,les infirmieres trouvait tres agréables en rentrant dans ma chambre car l’odeur avait changé et je voulais a tous pris sortir et rentrer chez moi parceque j’arrivé a garder quelques repas.

Je vomissais le matin et quand je prenais la voiture,et parfois les apres midi.
ca été un soulagement ,j’ai voulu reprendre le travail,pour pas rester enfermer à la maison a 7mois de grossese,mais sans oublier de prendre 1kg de clémentine le matin et 1kg de clémentine l’apres midi ,je vomissais mais 2fois ou 3fois maxi au travail.

On avait découvert que je faisais du diabete gestationel mais je ne pouvais m’enpecher de manger ce fruit car c’été mon seul remede.

En allant chez le gynéco à 8mois de grossese il m’a dit qu’il devait m’hospitaliser d’urgence et qu’il allait me provoquer l’accouchement en prenant un médicament,car j’avais de l’albumine dans les urines et apparament il avait eu une mauvaise experience avec une patiente donc il ne voulait pas prendre le risque surtout qu’il avait augmenté en 4h d’intervalle.

Quel soulagement pour moi de savoir que enfin j’allait accoucher.
mais ca été 1journée de torture car provoquer un acouchement à 8mois ce n’était pas du tout ce que on pense.

j’avais des contraction toutes les deux minutes et tres tres fortes.
j’avais 7h de contraction à intervalle de deux minutes et j’avais été ouverte que de 1cm.

le medecin est venu est il m’a percer la poche des eaux et la ca c’est multiplé par 1O les douleurs mais au moins il a fallut que 3h pour que ca s’ouvre de 9cm.

Apres cela au bout de 3poussé mon petit garcon de 3kg6 est venu au monde ,en tres bonnes santé et tres vif,le yeux grand ouvert.

Pendant toute ma grossese je n’ai pas pu profiter de la relation que femme enceinte normale pouvait avoir, mais des qu’il est sorti j’ai senti l’amour que j’avais pour lui ,je n’ai pas pu le lacher je dormais avec lui meme si c’est déconseillé,j’ai pu l’allaiter pendant 2ans et maintenant 5ans apres je veux avoir un autre enfant et je suis sur que je vais avoir le meme pb mais tous ses messages m’encouragent car je ne suis pas seul.
désolé j’ai été tres tres longues et avec des fautes d’orthographe.

mimi