mardi 25 janvier 2011

Efficacité temporaire du Donormyl

Bonjour à toutes,

J’aimerai savoir si certaines d’entre vous ont eu la même désagréable expérience que moi : à savoir le Donormyl qui marche super bien durant deux semaines (remède pour ainsi dire miracle contre les nausées et vomissements de la grossesse) puis qui ont eu un émoussement de l’effet. Car c’est hélas, ce qui m’arrive en ce moment.

Cf mon témoignage « 5 mois avec mon seau ». Cela fait presque 1 mois que je continue à prendre du Donormyl mais depuis 15 jours, les nausées et vomissements sont revenus. Je suis désemparée, je n’ose pas arrêter le Donormyl même s’il est devenu inefficace. J’ai même dans un premier temps augmenter les doses jusqu’à 4 cps par jour mais cela ne semble pas mieux...
Est-ce que certaines d’entre vous ont eu la même expérience que moi et qu’avez-vous fait ?

J’ai essayé d’acheter du Zophren à la pharmacie mais ils ont refusé de me le délivrer car c’était une ordonnance normale (il faut une ordonnance dite « d’exception » en 3 volets pour se le faire prescrire apparemment...). Mais peu de médecins ont ce type d’ordonnance.

Mon obstétricien m’a parlé des neuroleptiques (Dogmatil, Largactil) mais j’avoue que je ne suis pas très chaude pour prendre ce type de médicament psychotrope. D’autant plus que je me dis que j’ai bien « survécue » à ma première grossesse et « qu’y’a qu’a endurer » une seconde (et assurément) dernière fois.

Certaines d’entres vous auraient-elles des conseils ? Sur le Donormyl, la manière de parvenir à se faire prescrire du zophren... ou toutes autres choses !

Merci pour votre aide.

Leila

samedi 8 janvier 2011

5 mois avec mon seau

Lorsque je suis tombée par hasard sur le blog « 9 mois avec ma bassine », j’ai tout simplement fondu en larmes : incroyable, je n’étais pas seule ! Au moins une autre femme avait pris la peine de créer un blog pour exprimer/expliquer la souffrance que l’on éprouve lorsque l’on souffre d’hyperémèse gravidique. Je n’étais donc plus cette « folle » vomisseuse pathologique, cloîtrée chez elle, refusant sa grossesse, ambivalente comme nous l’expliquent nos bons docteurs bien pensants.

Le blog m’a permis de découvrir le Donormyl et de soulager mes vomissements. Outre les symptômes physiques, cela a été un grand réconfort moral que de lire les récits d’autres femmes, que j’aurai pu écrire moi-même tant elles décrivent ce que j’ai pu subir. J’ai donc décidé de vous raconter moi aussi, l’histoire de mes deux grossesses afin d’aider et de réconforter les femmes enceintes qui n’en peuvent plus de vomir.

En 2007, première grossesse « surprise », bébé s’est invité dans notre tout jeune couple et nous avons décidé de lui laisser une place. Mais très vitre, ma grossesse s’est avérée être un enfer : je vomissais du matin jusqu’au soir, je ne pouvais plus boire ni m’alimenter. Je ne dormais plus, je me levais tout le temps pour vomir. La nausée envahissait toutes mes pensées et mon être, j’étais un vomito sur pattes qui se baladait avec son seau. Vomir était un soulagement car les 10 minutes suivantes, j’étais soulagée, je pouvais même boire quelques gorgées de liquide puis la nausée revenait et je revomissais bile et autre mousse blanchâtre.
C’était affreux, j’avais soif, je pleurais de rage, il m’était impossible de boire de l’eau. Un moment, la citronnade passait puis dégoût. J’ai alors découvert le coca-eau (tu mélanges dans un verre 1/3 de coca avec 2/3 d’eau fraîche) et Ô miracle, ce breuvage passait ! J’étais heureuse de tout simplement pouvoir m’hydrater. Par ailleurs, je sentais que mon corps était affamé même si intellectuellement, je ne ressentais pas l’envie de manger. Je maigrissais et j’étais désemparée.

Du côté médical, aucune aide hormis des prescriptions de Vogalène, Primpéran ou d’homéopathie ; sages femmes, pharmaciennes et autres toubibs n’avaient pas grand-chose à me proposer hormis une bonne dose de culpabilité (désirai-je vraiment mon enfant ? et bla bla bla). Je dois avouer que j’ai douté, peut être qu’effectivement, je n’étais pas prête…
Comme les autres femmes qui ont témoigné, j’ai ressenti l’indifférence du corps médical, voir le mépris, ils ne me proposaient rien d’autre qu’une bonne perfusion et d’attendre (ça va passer) ; ben oui forcément au bout de 9 mois, on finit par accoucher !
Je me rappelle d’une pharmacienne hautaine, j’avais littéralement rampé jusqu’à son officine et je l’implorai de me trouver quelques chose qui marche pour ces putains de vomissements ; elle m’avait répondu « désolée, y’a rien qui marche, bon courage !!!! Au revoir ! » sur le ton de la plaisanterie. J’étais anéantie.

Mais j’ai tenu, je ne sais pas comment, mais j’ai tenu. Et au bout de 5 mois, cela s’est calmé spontanément. Je me disais : mon dieu, comment vais-je faire pour faire un petit deuxième !??? On m’a répondu : « t’inquiètes, les grossesses se suivent et ne se ressemblent pas ». Tu parles….
Ma petite fille est née et j’ai été éblouie par notre rencontre à tel point que je n’ai pu fermer l’œil de la nuit le jour de sa naissance, je l’ai regardé toute la nuit : comme elle était belle et combien je l’aimais ! Je l’ai allaité 7 mois et je pense être une bonne mère alors leurs théories pseudo psychologiques d’ambivalence de la grossesse pour justifier les vomissements gravidiques me font bien marrer…

2010, décision de deuxième bébé, un an de galipettes avant que la petite graine ne prenne. Couple hyper stable, amoureux. En bref, grossesse extrêmement désirée, qui finit par arriver.
Mais hélas, dès 6 SA, je me suis mise à me sentir nauséeuse... Au départ, rien de très méchant ; je me disais : « ah ah super, mon corps s’est habitué, cette fois ci, ça ira ! ». Mais en moins d’une semaine la situation a empiré : vomissements incoercibles, impossibilité de boire ou de manger. Impossibilité de dormir correctement car tout le temps envie de vomir, si par bonheur, je parvenais à extérioriser un peu de bile, je pouvais m’endormir pour une petite heure puis la nausée me réveillait à nouveau. J’étais épuisée et assoiffée. Heureusement, que mon compagnon me soutenait et pouvait s’occuper de notre petite fille de 3 ans. Moi, j’étais un légume léthargique et vomissant. Au bout de 4 jours de calvaire, un dimanche, je suis tombée sur le blog et j’ai découvert le Donormyl. Je n’aime pas trop prendre de médicaments à l’aveugle mais j’ai foncé à la pharmacie de garde. Soit le Donormyl m’aidait soit je n’aurai pas pu aller au boulot le lendemain... La pharmacienne ne savait pas que l’on le prenait dans cette indication, par contre, elle m’a spontanément rassurée quant à l’innocuité de ce médicament pour le fœtus. Elle était douce et gentille, m’a souhaité que ça aille mieux ; rien que ce genre d’attitude ça aide déjà.

J’ai pris deux comprimés et miracle ! Ca a cassé la spirale des vomissements. J’ai même pu vaguement dormir la nuit et manger (en me forçant beaucoup) un peu de riz. Le lendemain, cela allait beaucoup mieux, j’étais juste nauséeuse. J’ai du augmenter les doses ; actuellement je prends 1 comprimé de Donormyl (15 mg) et 1 cp de Magné B6 matin, midi et soir. Ce traitement me permet : de boire, de dormir, de manger et de travailler. Je reste nauséeuse par moment et je vomis (exclusivement de la bile) une à deux fois par jour. Je considère que cela va beaucoup, beaucoup mieux !!!! A ce rythme, si le Donormyl continue à fonctionner, je pourrai tenir 4 ou 5 mois.
A noter, que la première semaine de traitement, j’étais complètement endormie au boulot ; à présent, avec l’accoutumance, je me sens moins léthargique.
Je continue à boire ma mixture coca+ eau qui est un véritable remède !!!! Je ne bois jamais de soda habituellement mais là, cela me permet de me réhydrater. J’ai remarqué qu’il ne fallait pas que j’aie l’estomac vide. Il faut essayer de manger des trucs consistants (genre féculents, pâtes, riz, pain). Mon organisme a « besoin » de vomir de la bile ou de la mousse blanche régulièrement mais les aliments ne sortent plus. J’ai beaucoup de mal à boire de l’eau pure, comme si ça me gênait dans l’estomac, c’est assez bizarre.

Comme conseil : il faut absolument casser le cycle : vomissements/anorexie car j’ai l’impression que plus on ne mange pas, plus on vomit, et plus on va mal. En gros, il faut se forcer à manger pour que cela aille mieux (facile à dire mais avec le Donormyl on y arrive).
J’ai discuté avec une jeune obstétricienne et elle connaissait le Donormyl dans cette indication ; comme quoi y’a espoir que cela change ! Par contre, le discours sur l’ambivalence vis-à-vis de la grossesse perdure : « la preuve, y’en a bien qui finissent par avorter » dixit. Cela me choque ce genre de raccourcis ; de raisonnements à deux euros. La souffrance due aux vomissements gravidiques n’est pas du tout reconnue.

Je souhaite vraiment bon courage aux futures mamans qui vomissent ; je suis comme vous, je souffre. N’hésitez pas à prendre ce traitement, cela peut vous aider. C’est vendu sans ordonnance et c’est vraiment pas cher (2 euros les 10 cps).

Bon courage, non vous n’êtes pas folles et oui, il y a des femmes qui vous comprennent et qui ont vécu ou vivent la même chose.
Et moi, je dis : et même si cette histoire d’ambivalence était réelle, est ce que cela justifie de nous laisser souffrir et vomir dans notre coin ? Le corps médical (dont je fais partie) n’est-il pas censé nous aider ? Pourquoi se refuser à prescrire un médicament sans danger apparemment et qui soulage nos symptômes ?

Bon courage.

Leila

mercredi 5 janvier 2011

9mois compliqués...

j'ai toujours voulu un enfant, avec mon mari, c'était un projet qui fût abordé très rapidement entre nous, mais encore jeunes et moi en formation, nous avions décidé d'attendre et de profiter, par moment on en parlait et nous avions trouvé les prénoms de nos futurs enfants ! :)


2010 sera notre année ! et elle le fût, je suis tombé enceinte après quelques mois d'essai (stressant car peur d'avoir un problème de fertilité) bref fin avril, avant même mon retard de règles, je sens que je suis enceinte...

bossant en laboratoire d'analyses, j'arrive facilement a faire un test urinaire... 2 barres !!! voilà cette sensation d'avoir un petit être en moi est confirmé !! je suis HEU-REUSE !

ce bébé que je désirais le plus au monde va arrivé, je suis sur un nuage ! seule au monde a savoir son existence au fond de moi... mon coeur est rempli d'amour...

je fais attention a moi...

l'annonce au papa est faite, nous sommes sur notre nuage, et en même temps sur nos gardes, la peur de la fausse couche plane au dessus de nous, on s'attache a ce ti bout mais un malheur est si vite arrivé.

la confirmation par prise de sang (fait au labo ou je bosse toujours par 2 collèges qui gardent le secret) déclaration auprès de mon médecin traitant, voilà c'est en route...


nous garderons le secret jusqu'au 3 premiers mois pour tous !


le 1er mois ce passe bien, je me surveille de près, fatiguée mais ca va...

le 2m mois, je m'en souviendrais toujours, s'était un dimanche on était a un mariage loin de chez nous, on dormait dans un chalet avec tous nos amis présent au mariage... et ce matin là, 1eres nausées, je me cache des amis pour ne pas éveillé les soupçons... premiers vomissements léger derrière un arbre, je joue ma maline en me disant que c'est un signe extérieur et je suis contente que ca commence à ce voir ... j'aurai du jamais penser ca... à mon grand désespoir...

les 3 et 4eme mois qui suivent seront dotés de nausées très désagréables et quotidiennement... je ne prends pas de poids.

tout le monde me disait ''tu verras c'est les 1ers mois ca passe après...'' après les 4mois on me disait ''ca va passer'' '' ta mère a vomit jusqu'a 4mois enceinte de toi... tu vas faire pareil''...

et là, les choses on commencé à s'empirer, le 5eme et 6eme mois, les vomissements apparaissent, je me réveille avec cette envie de courir aux toilettes... je lutte pour aller bosser, chéri m'épaule comme il peut et fait un max a la maison... le boulot une horreur, je cours aux toilettes entre 2 patients, j'ai des bouteilles d'eau aromatisées sur mon bureau, je me bourre de ''tic tac'' gout cerise... je mâche du chewing-gum... je fais tout ce que je peux mais je suis a bout... j'ai du prendre un kilo...

mes collèges de taf sont de vrais monstres avec moi, des femmes qui me font des réflexions horribles, en disant que je simule mon état pour ne pas travailler... moi qui fait encore des heures sup' en pleine été !!

je vomis matin, midi, soir et nuit, a force de vomir, je me déshydrate, je vomis du sang, ca me fait très peur, j'ai l'œsophage tout irrité, je ne mange guère, le seul truc qui passe c'est les salades tomates-maïs-thon-mayo... le soir je rentre du taf épuisé, c'est l'été je sors me mettre sous l'arbre a l'ombre et je bois mon eau aromatisée fraise ou menthe... je m'endors de fatigue sur l'herbe... je suis incapable de faire le ménage, même la vaisselle moisi dans l'évier (c'est véridique !! impressionnant de voir le bol de lait a moitié moisi dans l'évier) mon pauvre chéri se donne du mal mais il ne peux pas suivre sur tout les fronds... je culpabilise...

donc bref voilà où j'en suis au bout du rouleau... mon seul petit bonheur est de sentir mon fils qui commence a ce manifester...

et en ce mois d'août, un matin, je suis a bout, j'ai vomi toute la nuit... je suis incapable de mettre un pieds par terre, chéri m'emmène chez le docteur qui nous envoie aux urgences...

ca sera ma 1ere hospitalisation ! AOUT 4jours a l'hopital, sous perf', le staff ne s'inquiète pas en me disant que c'est passager, je suis qu'a 4 mois et que chez certaines femmes c'est normal...

cette 1ere hospitalisation n'était qu'un début...

septembre, j'y retourne... et puis une 3m fois, 4m fois... j'ai le droit a ce regard de la part du personnel, ce regard qui en dit long sur ''mais elle le veut son gamin??'' une d'elle me pose la question d'ailleurs, une sage femme !! je hurle de colère que oui je le veux cet enfant, qu'il est un projet de longue année d'attente entre le papa et moi, que c'est un vrai bonheur.

un jour lors d'une hospitalisation, une aide soignante en me transférant d'un étage a l'autre, me demande si je n'ai pas eu de problèmes avec ma maman plus jeune... je fond en larme... ma maman a été gravement malade quand j'ai eu 14 ans, elle a eu une méningite grave et a été 15 jours dans le coma... ca laisse des marques, surtout sans explications...

lors de cette hospitalisation on me donne le numéro du CMP (centre médico psycho) on me conseille d'aller parler, peut être que ca vient de là...

je commence a être suivi par une psy... mais les hospitalisations continuent...

je commence a être connu comme le loup blanc dans le service, chéri m'amène et les professionnels me disent ''aller venez mme C on va vous mettre une perf et vous montez dans une chambre''... voilà c'était de la routine de me rendre presque 2 fois par semaine dans le service...

le cauchemar n'est pas fini, les médocs ne font pas toujours effet et les soignants ne peuvent pas dépasser les doses de primpéran et de mopral (j'ai cru que c'est le prénom que j'allais donner a mon fils ^^)

a une Xème hospitalisation, ma gynéco met en place un protocole , stupide et sans effet, ''voilà mme a partir de mtnt, on vous met dans le noir, sans tv, sans lumière, sans téléphone, et sans visite même celle de votre mari !!!'' j'ai été plongé dans un cercueil artificiel (ma chambre d'hôpital) pendant plus de 24h ... et un matin on n'est venu ouvrir en grand mes volets et me dire ''voilà c'est fini vous sortez ce midi'' ! le choc !

je vomis toujours, et toujours du sang, je suis irrité et j'ai très mal, les vomissements sont horribles, ma gynéco me fait passer une fibroscopie pour s'assurer que les vomissements de sang ne sont pas du a un problème, ulcère ou autre... résultat RAS, et une horreur de la fibroscopie...

ma gynéco a été pourtant très attentive avec moi, a chaque hospit' elle venait me voir, avait un mot gentil, prenait des nouvelles de mon mari qui souffrait malgré tout... elle a été très douce et très arrangeante...

avec chéri on ne compte plus le nombre de fois où il m'a emmené au service maternité... on a compté avec la naissance de notre fils, ca fait 14 !!

nous arrivons aux fêtes de fin d'années 2009... je suis à 13 hospit'... et là pourquoi comment, j'ai passé 15jours entre Noël et le 6 janvier, 15jours de paix... mon corps serein, épanouie, des nausées mais gérable comparé a tout ce que j'ai vécu... 15 jours de rêve !

et là le 6 janvier dans l'après midi, je vomis, mais je trouve quand même que c'est bien différent de tout les autres fois... chéri m'emmène ou vous savez a l'hôpital...

on me pose une perf' et me monte dans la chambre.

la veilleuse de nuit passe me voir, une sage femme très sympa, qui me connaît bien... elle me dit ''tiens vous revoilà'' regarde mon dossier DPA pour le 21 janvier, elle me dit ''oh mais ca y est vous êtes rentré dans le 9m mois !!'' et enchaîne sur '' je serai vous je demanderai a me faire déclencher demain''

je suis au ange ! ca y est le calvaire est fini ! demain je demande le déclenchement !!

jeudi 7 janvier, visite matinal des sage femme, je demande a parler a ma gynéco, qui est absente aujourd'hui, j'explique que je veux être déclencher, le gynéco présent vient me voir m'examine et voit mon dossier et me dit ''on va mettre fin a votre calvaire!!'' et voilà c'est parti on me déclenche, j'appelle mon chéri qui arrive dans la demi heure, on me pose un propless, et me descend en ambulatoire... il est 10H30...

et a 19H59 après un accouchement de rêve (j'aurai eu au moins ca !!!) mon petit Hugo vient au monde ! beau comme un coeur 3kilos150 pour 50cm et demi ! une merveille !

ca y est mon cauchemar est terminé !! même si dans le bain, une heure avant l'accouchement j'avais encore la nausée !!

bref voilà mon bonhomme est né, et je me souviendrai toujours quelques heures après l'accouchement j'étais dans ma chambre avec mon bébé dans son berceau, mon chéri a mes cotés et moi en train de manger du riz au lait !!!

ca a été un vrai combat, on dit toujours si c'était a refaire je le referai... moi je pense même pas a ca car je me demande si je pourrais,

a l'heure actuelle je suis très heureuse mais aussi très inquiète sur une future grossesse possible... est ce que ca sera la même chose? est ce que j'aurai la force de subir tout ceci encore 9mois... et avec un ainée en plus... j'ai très peur surtout quand je lis les témoignages d'autres mamans comme moi qui on vécu ce terrible combat 2 fois...

je l'ai pas évoqué pendant mon récit mais, tout ceci ma coupé du monde social, les amies ne comprennent pas, j'ai même malgré moi réussi a mettre en horreur une copine qui n'était pas très convaincu de la grossesse, ben la je l'ai dégouté a vie je crois... même si on est invité chez des copains, chéri y va seul j'ai pas envie d'entre des ''oh ma pauvre'' a longueur de temps, les si peu de soirées ou j'ai été, chéri devait s'arrêter sur les bords de route pour que je vomisse...

personne ne peut comprendre t'en qu'on est pas passé par là, c'est très dur...

a toutes les futurs mamans qui sont dans le même état que moi, qui êtes dans ce combat, ne baisser pas les bras, il est vrai qu'on subit et qu'on est démunit mais sachez que vous n'êtes pas seule, n'hésitez pas a crier votre désespoir (ce que je n'ai pas fait)

gardez confiance.

marie.