lundi 29 décembre 2008

Je revis grâce au donormyl

Je suis enceinte depuis 5 mois et c'est ma 2nde grossesse.

Quand j'ai appris que j'étais enceinte, ce fut un réel bonheur car ce bébé était désiré, au bout d'un mois de grossesse les premiers signes se montrent: fatigue, nausées puis l'arrivée, tant redoutée pour moi, des vomissements.

J'avais déjà été très malade pour ma 1ère grossesse: vomissements pendant 3 mois (-5kg), puis au 4ème et 5ème mois, je ne vomissais plus qu'environ 2 fois par jour ce qui était supportable et ensuite cela a cessé au 6ème mois. Mon gynéco de l'époque me disait simplement d'attendre, que ça passerait, facile à dire, moi j'en pouvais plus mais j'ai pris sur moi et passé tout ce temps au lit!



Pour ma 2nde grossesse, on me disait tu verras, chaque grossesse est différente et tu ne vomiras plus..... Et c'est reparti de plus belle, pire que la 1ère grossesse!

Au tout début, à 1 mois de grossesse, ma gynéco (une nouvelle) m'a prescrit tout les médicaments classiques: primpéran (en suppo, en injection), vogalène, bypiredis, prokylin, homéopathie, dogmatil... et rien n'a marché, je continuais de vomir à longueur de journée.... rien ne passait, ni le solide ni le liquide, je crois que le pire c'est la soif, j'étais assoiffée, je rêvais de pouvoir boire ne serait ce qu'un verre d'eau en entier!! Moralement c'était aussi très difficile, je devais en plus m'occupper de ma fille de 3 ans, je n'avais aucune patience et ne quittait pas mon lit, mon mari heureusement s'occuppait de tout ce que je ne pouvait pas faire. Enfin ma gynéco m'a parlé du donormyl et m'a dit soit ce médicament marche soit c'est l'hospitalisation et miracle les vomissements ont quasiment cessé, plus qu'1 à 2 fois par jour (surtout à partir de 15/16h).

Je revivais, c'était un réel bonheur! Elle m'avait dit pour commencer de n'en prendre que 15 jours et j'ai suvi ses instructions à la lettre, donc au bout de 15 jours j'ai arrêté le traitement - je devais la revoir la semaine suivante - et les vomissements sont ré-apparus; j'ai tenu 3 jours, 3 horribles jours à vomir tous les 1/4 d'heure. J'étais si affaibli (j'ai perdu 2.5kg) que je me suis retrouvée aux urgences où ils m'ont dit de reprendre le donormyl.
Tout est ensuite "rentré dans l'ordre", c'est à dire que les vomissements ont de nouveau quasiment cessé, plus qu'1 à 2 fois par jour, ce qui était très supportable.

Aujourd'hui j'en suis à 5 mois de grossesse et prends toujours 2 cachets de donormyl par jour, je ne vomis plus du tout, suis toujours un peu nauséeuse, nausée qui se calme en machant des cheming gum!
Je vais essayer d'arrêter le donormyl petit à petit (tentative d'arrêt net il y a environ 1 mois qui s'est soldée par le retour de très forts vomissements).

Pour moi le donormyl a vraiement été d'un grand secours et m'a permis de revivre, je sais bien que souffrir de vomissements gravidiques n'es pas une "maladie grave" comme certains peuvent nous le dire mais ils ne sont pas à notre place et ne supportent pas cela, j'ai eu beaucoup de mal à gérer ça moralement.
C'est très important de pouvoir en parler, de savoir qu'il peut y avoir des solutions, de partager ça avec des personnes qui ont vécu/vivent la même chose que vous, on se sent moins seul et je remercie les personnes qui interviennent sur ce blog et sur le forum des maternelles pour leur conseil/témoignages qu'elles apportent, ça me fait beaucoup de bien de lire tout ça!

mercredi 24 décembre 2008

Le donormyl

J'ai connu ce traitement grâce à un site de femmes enceintes Québécoise. Au début je vomissait mes tripes et je ne savait plus quoi faire, j'ai testé tous les traitements qu'on nous propose en France sans succès. Puis elles m'ont parlé du Diclectin.

Je vais donc commencer par vous présenter les sites référents canadiens:

http://www.sos-nausees-de-grossesse.org/index.html
http://www.diclectin.com/francais/
Ces 2 sites sont très complets, il faut vraiment fouiller dedans et ils apporte pour ainsi dire toutes les réponses aux questions que l'on peu se poser, excepter les contre-indications ( il faut se rappeler que là-bas le médicament est uniquement sur ordonnance) . Ne pas hésiter à lire dans le second la partie patiente et professionnels de la santé.
Maintenant pour les sites français: Le Diclectin ne peu pas être obtenue en France, il est prescrit au canada et ne sort pas du canada.
Le Diclectin est une combinaison de 10 mg de succinate de doxylamine ( donormyl en france) et de 10 mg de chlorhydrate de pyridoxine (vitamine B6 ) .
Un dernier:
http://www.motherisk.org/women/forum_question.jsp?forums_id=1760

Il y a bientôt 4 ans lors de ma première grossesse, le donormyl commençais à peine à être connu et utilisé. Aujourd'hui il existe de plus en plus de références internet sur le sujet dans les protocoles d'hopitaux Français. Mais le Donormyl est très méconnu, peu et mal, voir très mal utilisé. Certains médecins ne souhaitent pas le recommander car il n'as pas l'AMM dans cette indication en France. Il est donc nécessaire de faire des recherches et de montrer à nos médecins que ce traitement est déjà proposé dans de grands hôpitaux Français.

Sites français:

http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=56

j'aime beaucoup ce site il dépend de l'hôpital Armand Trousseau de Paris Je vous donne sa page d'introduction en cas de besoin de recherche pour d'autres médicaments pendant la grossesse, c'est un site référent pour les professionnels de la santé:
http://www.lecrat.org/sommaireFR.php3
Par ailleurs j'y ai trouvé d'autres références intéressante sur le Donormyl:
http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=133
http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=148
protocole de l'hôpital de Toulouse:
http://www.infogyn.com/detail/fiches/02040101.asp
http://www.esculape.com/gynecologie/grossesse_antihistaminique.html
http://www.esculape.com/gynecologie/grossessevomissem.html
Il est dommage de constater que le syndicat national des gynécologues obstétriciens de France ne propose pas ce traitement dans leur liste. Je vous réfère tout de même leur site car il fait référence à d'autres traitements, mais montre aussi qu'en France on se limite beaucoup à des techniques un peu barbare bien qu'il parait parfois efficace à ce que m'as dit une amie sage femme ( isolement) :
http://www.syngof.fr/site/pages/?idl=21&page=283&id_page=452
Quand le médecin de la maternité m'a rencontré il m'a dit qu'il ne me proposerait pas l'isolement, je semblait ne pas en avoir besoin ( ben, oui, même en vomissant mes tripes, je ne me suis pas présentée en femme faible et déprimée).

Quoi qu'il en soit les renseignements contenus dans ce blog visent à renseigner et à sensibiliser. Ils ne prétendent suggérer aucune action ou ligne de conduite médicale. Il est important d'obtenir l'avis d'un professionnel de la santé qui soit en mesure d'évaluer votre situation particulière.

contre-indication et surdosage :

Ce paragraphe me paraît très important a rajouter, enceinte ou pas il y a des effets secondaires possibles à tout traitement, le moindre médicament peu ne pas être accepter par notre corps. Même si le traitement à été noté sécuritaire pour le futur bébé, il existe des contre-indications chez la mère. Car même si on pense à ce qui peu arriver au bébé c'est quand même bien nous qui avalons le traitement!
Je me permet donc de vous reproduire un extrait qui n'est pas de moi mais d'un cas rencontré sur le forum, pour que ce soit claire, je me permet de publier l'extrait tel quel :

"Là je suis enceinte de 4 mois, et je souhaitais mettre en garde non pas pour faire peur mais pour alerter le filles qui prennent du donormyl que certains risques existe, je m'explique :

J'en prend depuis le début de cette grossesse car les nausées ont commencées très fort, tout aller bien cette grossesse ressemblait à la précédente, je vomissais mais rien de grave le donormyl marchais bien (j'en prenais 40mg par jour en 3 prises).

Et puis je me suis rendu compte que je perdais de la force musculaire au niveau d'une jambe, puis des taches bleues sont apparues là ou j'avais ma faiblesse. Plus les jours passés plus j'avais mal et plus il y avait des tâches.

J'ai consulté 2, 3 fois mon doc qui me répondait à chaque fois : "vous savez pendant la grossesse on a toujours des trucs bizarre!" En gros pour lui j'avais rien... Jusqu'au jour ou un matin ma jambe m'a complétement laché, impossible de la bouger, de la plier, je souffrais c'était horrible.

Je suis aller en urgence chez le médecin qui m'a envoyé faire des examens en urgence : doppler, échographie; qui n'a rien montré pas de phlébite, pas de kyste... Et puis en fin d'après midi après avoir bien souffert toute la journée, et en plus inquiète que l'on m'ai rien trouvé,
mon médecin m'apelle en me disant : "j'ai touvé ce que vous avez, arrêter tout de suite le donormyl, vous êtes en train de vous bousillez vos muscles, le donormyl peut entrainer des myolyses""

voici donc la liste de la notice à lire très très attentivement et cela rappelle la nécessiter de consulter régulièrement son médecin :

Conduite à tenir pour les conducteurs de véhicules
- Prévenir les conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines du risque possible de somnolence diurne.
- L'association avec d'autres médicaments sédatifs doit être déconseillée ou prise en compte en cas de conduite automobile ou d'utilisation de machines (voir rubrique interactions).
- Si la durée de sommeil est insuffisante, le risque d'altération de la vigilance est encore accru.
DONORMYL : ses contre-indications
CONTRE-INDIQUE :
- Hypersensibilité connue aux antihistaminiques.
- Antécédents personnels ou familiaux de glaucome aigu par fermeture de l'angle iridocornéen.
- Troubles urétroprostatiques à risque de rétention urinaire.
- Enfant de moins de 15 ans.
DECONSEILLE :
- Allaitement : le passage de la doxylamine dans le lait maternel n'est pas connu. Compte tenu des possibilités de sédation ou d'excitation paradoxale du nouveau-né, ce médicament est déconseillé en cas d'allaitement.
- Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
DONORMYL : ses précautions d'emploi
MISES EN GARDE :
- L'insomnie peut avoir des causes variées ne nécessitant pas obligatoirement la prise d'un médicament.
- Ce médicament contient 484 mg de sodium par comprimé. En tenir compte dans la ration journalière en cas de régime pauvre en sodium.
- Le succinate de doxylamine, comme tout hypnotique ou sédatif, est susceptible d'aggraver un syndrome d'apnées du sommeil préexistant (augmentation du nombre et de la durée des apnées).
- RISQUE D'ACCUMULATION :
Comme tous les médicaments, le succinate de doxylamine persiste dans l'organisme pour une période de l'ordre de 5 demi-vies (voir rubrique propriétés pharmacocinétiques).
Chez des personnes âgées ou souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique, la demi-vie peut s'allonger considérablement. Lors de prises répétées, le médicament ou ses métabolites atteignent le plateau d'équilibre beaucoup plus tard et à un niveau beaucoup plus élevé. Ce n'est qu'après l'obtention d'un plateau d'équilibre qu'il est possible d'évaluer à la fois l'efficacité et la sécurité du médicament.
Une adaptation posologique peut être nécessaire (voir rubrique posologie et mode d'administration).
- SUJET AGE :
Les antihistaminiques H1 doivent être utilisés avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque de sédation et/ou de sensations vertigineuses qui peuvent favoriser les chutes (par exemple en cas de lever nocturne), avec des conséquences souvent graves dans cette population.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- SUJET AGE, INSUFFISANT RENAL OU HEPATIQUE :
On observe une augmentation des concentrations plasmatiques et une diminution de la clairance plasmatique. Il est recommandé de diminuer la posologie.
- Grossesse : compte tenu des données disponibles, l'utilisation de la doxylamine est possible au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme. En cas de traitement en fin de grossesse, tenir compte des propriétés atropiniques et sédatives de cette molécule pour la surveillance du nouveau-né.
DONORMYL : Ses interactions
ASSOCIATION DECONSEILLEE :
Alcool :
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de l'antihistaminique H1. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
ASSOCIATIONS A PRENDRE EN COMPTE :
- Atropine et autres substances atropiniques : antidépresseurs imipraminiques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques.
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, constipation, sécheresse de la bouche...
- Autres dépresseurs du système nerveux central : dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques ; barbituriques ; benzodiazépines ; anxiolytiques autres que benzodiazépines ; antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine) ; antihistaminiques H1 sédatifs ; antihypertenseurs centraux ; autres : baclofène, pizotifène, thalidomide.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
DONORMYL : Ses incompatibilités
Sans objet.

En cas de surdosage
- Les premières manifestations de l'intoxication aiguë sont une somnolence et des signes de la série anticholinergique : agitation, mydriase, paralysie de l'accommodation, sécheresse de la bouche, rougeur de la face et du cou, hyperthermie et tachycardie sinusale. Délire, hallucinations et mouvements athétosiques sont plus souvent observés chez les enfants ; ils annoncent parfois la survenue de convulsions qui sont des complications rares d'intoxications massives. Même en l'absence de convulsions, l'intoxication aiguë par la doxylamine est parfois responsable d'une rhabdomyolyse qui peut se compliquer d'une insuffisance rénale aiguë.
Cette atteinte musculaire n'est pas exceptionnelle, ce qui justifie son dépistage systématique par la mesure de l'activité de la créatine phosphokinase (CPK).
- Le traitement est symptomatique. Lorsque la prise en charge est précoce, l'administration de charbon activé (50 g chez l'adulte, 1 g/kg chez l'enfant) est souhaitable.

DONORMYL : ses effets indésirables
- Effets anticholinergiques : constipation, sécheresse buccale, troubles de l'accommodation, palpitations cardiaques.
- Somnolence diurne, qui nécessite une réduction de la posologie.


Le dosage:

De la même façon cette rubrique est à titre d'information, on ne peu recommander un dosage, on n'est pas médecin, mais quelques renseignements sont nécessaire avant de pouvoir se dire: çà ne marche pas!
La répartition des prises, le moments ou doivent être pris le traitement et le dosage lui même varie d'une femme sur l'autre et d'une grossesse sur l'autre.
De mon avis personnel, l'effet retard du diclectin ne se retrouve pas dans le donormyl. Il y a un temps d'absorption malgré tout pendant lequel le traitement ne peu pas faire effet. C'est donc parfois difficile d'introduire le traitement lorsque l'on vomi tous les 1/4 d'heures.

Le dosage en France : pour être passé par la case maternité avec mon traitement, je sais qu'en France on ne prescrit au maximum que 4 demis comprimés par jours et à vous de vous débrouiller.
Personnellement vous aller le constater j'ai augmenter le dosage, je suis aller fouiller sur les sites canadien ou j'ai vu que dans certains cas ( notamment si ma mémoire est bonne en cas de sur-poids ce qui est largement mon cas) ils faisaient des test en augmentant les doses. J'ai donc pris plus que la recommandation de la maternité, ce que je ne recommande pas malgré tout mais cette décision est très très personnelle ( explication de ma décision: 4 demis ne suffisant réellement pas pour moi, le traitement aurait échoué à ma dernière grossesse si je n'avait pas augmenté)
J'aimerai donc juste vous donner des exemples de dosage qui ont fonctionné chez certaines d'entre nous:

C'est un traitement avec lequel il faut tâtonner. Pour certaine 1/2 cp par jour aux moment le plus difficile de la journée suffit a gérer les nausées et les vomissements pour d'autre il faut plus.
Chacune a sa propre prise et sa propre répartition des moments de prise. On ne peu pas, ou rarement ( se fut le cas pour ma première grossesse) se contenter de la simple prescription 4 demis cp par jour maxi
Pour ma part:

Pour ma première grossesse: 1/2 cp le matin, 1/2 cp le midi, 1/2cp le soir.
je prenait le traitement au début de mon repas. Je vomissait une fois de temps en temps sans nausées au préalable. le traitement gérait à merveille les nausées.
J'ai donc fini par faire une petite modification:
1/2cp le matin, 1/2 le midi, 1/2 à 16h, 1/2 le soir. Et là ce fut radical, magique, je ne vomissait plus, je n'avait même plus de nausées, ma grossesse me semblais normale excepter de longues heures de sommeil ( que j'appréciai). Le sommeil peu provenir aussi du médicament ( il sert de somnifère légé en France rappelons-le) mais vu mais insomnies la fois suivante la grossesse était quand même bien la cause de ma grande fatigue.
quand j'essayai de me sevrer pour voir ou j'en était çà revenait au gallo et il fallait que je remette vite le traitement en place.

Pour ma seconde grossesse:
pas de nausées pas de vomissements, à 1 mois 1/2 je perdait mon bébé ( attention le fait de ne pas avoir de symptômes n'indique pas que la grossesse va mal.

Pour ma 3 ème grossesse:
les nausées ont commencées avant même que je puisse affirmer être enceinte par des tests. J'ai désirer attendre avant de commencer le traitement.
Quand les nausées sont devenues insupportable j'ai commencer 1/2 cp par 1/2 cp en fonction de mes besoins. Puis très vite c'est installé le même programme qu'à ma première grossesse. Et très vite aussi çà n'as pas suffit.
J'ai commencer à décaler les prises
6 heures 1/2 cp
8h petit déjeuner
10h 1/2 cp
12h repas
14h 1/2cp
16h 4 heure
18h 1/2cp
20h repas
puis ayant toujours des problèmes j'ai du augmenter mes prises d'abord celle de 18h puis celle de 14h de 1/2 cp de plus à chaque fois
Je me suis rendu compte qu'en fin de matinée mon petit déjeuner digéré de violentes nausées me prenait ne me permettant pas d'attendre 12h.
Après des recherches je me suis rendu compte que l'hypoglycémie pouvait être à l'origine de violentes nausées. Pas nécessaire de faire un repas qui ne passera pas. 3 bonbons mâchés lentement font l'affaire ( style crocodile, de l'eau et du sucre c'est très bien)
Donc je récapitule:
6heures: 1/2 cp
8 heures petit déjeuner
10 heures 1/2 cp
11heures 3 bonbons
12h repas
14h 1 cp
16h mon 4 heures
18h 1cp
20h repas
ATTENTION: je le rappelle ici j'ai dépassé le dosage Français recommander, ce qui n'est pas conseiller.
J'ai été accro au coca sans caféine le soir??? pourquoi je ne sais pas mais je pouvait manger peu et descendait pas loin de 2 litres. Mais vaut mieux çà que rien qui est pire.
Un petit plus du maalox avant de dormir pour mes brulûres d'estomac.

La diminution

elle doit être progressive, là aussi j'en ai fait l'expérience !

Première grossesse : les vomissements et nausées étant très bien gérés je me disait toujours bon ce doit être fini, je ne voulais pas prendre de médicaments inutilement donc je stoppait net. Et vlan ! Retour vitesse grand V de toute la panoplie, de ce cercle infernal !
Une fois j'ai tenu pendant presque 1 semaine et vraiment rien pas de nausée rien, et d'un coup sans prévenir çà à recommencer. Je me disais : il va bien falloir finir par arrêter. De ce que je lisais il faut éviter de le prendre jusqu'au bout pour sevrer aussi le bébé avant la naissance. Mais rien n'y a fait dès que j'arrêtais c'était le grand galop tout revenait comme avant. J'en discute donc dans mes dernières visites obstétricale, mais ma gynéco n'y voit pas d'inconvénient.
15 jours avant j'arrive à arrêter sans reprise des vomissements, ouf !. Je pensait qu'il ne me restait que 8 – 10 jours avant d'accoucher mais ayant dépasser le terme ! Je me disait donc que ce serait supportable.
Bon pour le jours de l'accouchement, vomissements évidement, mais je ne savait pas que la respiration du petit chien ne devait pas se faire car elle hyperventile et redéclanche des vomissements, pas de bol ! Mais quoi qu'il en soit vomir en accouchant n'est pas une rareté.

Dernière grossesse : Je n'ai jamais au grand jamais essayé d'arrêter. Les nausées étaient présentent et me disait trop bien combien j'allais déguster en cas d'arrêt brutal ! Donc j'ai malgré tout diminué ¼ de cp par ¼ de cp. Ce qui as été efficace, je sentait très bien la limite. Je voulais en prendre le moins possible donc je diminuait et j'essayais de tenir 5-6 jours au moins avec ma diminution avant de rediminuer encore. Bref j'en ai pris jusqu'au bout en plus cette fois j'ai accoucher 13 jours avant.

Par expérience de ce que j'ai vu l'arrêt brutal est souvent un échec et il est plus difficile d'enrayer les choses une fois qu'elles recommencent, mieux vaut une bonne diminution, jusqu'à l'arrêt si nécessaire qu'un échec total.

L'hygiène de vie

elle doit malheureusement être parfois assez irréprochable. La fatigue est une des pire ennemie, que l'on fasse des insomnies ou que l'on dorme 18h/24 ( jai là aussi fait les deux). J'ai constater à mes dépends que regarder un film que je tenait à voir et me coucher plus tard entrainait un retour des vomissements. Pareil souffrant d'insomnie à ma dernière grossesse, j'ai tester une fois le yaourt à 4 heures du matin, et bien non, le dosage du soir doit tenir jusqu'au lendemain et pas question de remettre la digestion en route.
Bref en cas de grossesse difficile notre corps est une machine bien capricieuse dont nous ne sommes plus maître ! Soit on obéi soit on paie, et la note est lourde. C'est difficile de se sentir déposséder, heureusement ce n'est que 9 mois !

Maintenant parlons sorties, çà me paraît indispensable, enfin pour moi çà l'as été. Dans les pires moments je sortait. Quand une journée commençait mal et bien je me forçait a sortir. L'envie dans tout çà, et bien on rêve de son canapé et d'agoniser tranquillement, voir parfois de déprimer. Oui la déprime s'installe elle aussi vitesse grand V, et sans qu'on l'invite, mais elle fait partie de la spirale infernale des vomissements.
Alors me direz vous comment sortir ??? Et bien à pieds ou en voiture. Éviter les rayons alimentation car on se sent comme une vrai anorexique, la vue de la nourriture vous fait mal jusqu'au bout des doigts ( j'aurai jamais cru çà possible dans mon cas). Aller au parc, en ville, sortez, oxygénez-vous, voyez des amis, même si c'est votre dernière envie, bouger !!! çà paraît plus facile à dire qu'à faire, hun ! Équipez vous sopalin et sacs plastiques, un peu d'eau pour se rincer la bouche...
Je me rappelle de sorties familiale ou je vomissait derrière chaque arbre. Ou avec ma grande dans la voiture, avant de rentrer dans un magasin d'ameublement je lui disait, reste dans la voiture, je reste à côté, je vomi un coup et on y va, même aujourd'hui je regarde les arbres de mon quartier et çà évoque des souvenirs...


réflexion personnelle

est ce que je recommanderai ce médicament à toute femme enceinte, non, non et non !
Dans mon cas il en allait de la survie de mon bébé et de la mienne. Ce n'était pas un médicament de confort ( je croit qu'on le propose en médicament de confort au canada, juste pour les nausées, à chacun de voir). Je n'ai jamais été hospitalisée car dans mon cas le traitement a fonctionné suffisamment pour que j'évite toujours de justesse la déshydratation. Je reconnais largement la nécessite de l'hospitalisation quand c'est nécessaire, il ne faut pas jouer avec sa vie et attendre que ce soit trop tard. Il est normal de vomir en étant enceinte, mais c'est anormal quand on ne peut même plus boire. Je vomissait au ¼ d'heures sans traitement et çà me réveillait la nuit.

Pourquoi avoir fait ce choix, le donormyl me paraissait sur pour mon bébé et c'est ce qui compte. Maintenant comme toute future maman je me soucis de la vie de mon enfant. On as trop vu des cas comme les filles du dystilbène... et la polémique médicament gronde en France, faut être honnête, çà fait peur. Maintenant dans MON cas, le choix était le suivant : mon médecin traitant ne faisant rien et disant que çà allait être l'hôpital, il fallait réagir, trouver ce qui me paraissait être le moins nocif. On as beau vous dire que les vomissements n'ont pas d'impact sur le bébé, je ne suis d'accord que jusqu'à un certain point. Si on vous dit de vous alimenter correctement pendant la grossesse, il y a bien une raison. Et puis arriver à un certain point c'est la vie des deux qui est en jeux.
Je me suis dit et si il y avait un risque pour mon bébé et qu'on ne le découvre que dans 20 ans ! Et bien après mûre réflexion, c'est une question de survie, je préfère prendre le risque que l'on vive toutes les 2, je ne regretterait jamais de lui avoir donner la vie !

On recommence, ben oui avant mettre bébé en route c'est la même question avec une réflexion supplémentaire et si çà recommence ? La première fois, on ne peu pas savoir alors on se dit c'est la meilleurs option prendre ! Mais la seconde fois on est avertie, çà parait être un risque.
C'est vrai c'est un risque à prendre, ce n'est pas innocent on risque de reprendre un traitement toute la grossesse et à nouveau prendre des risque. C'est vrai mais heureusement certaines ne sont pas malade à chaque grossesse, alors on espère, on est mieux préparée ( çà c'est ce qu'on pense, ce ne fût pas mon cas au finale vu que la première fois c'est finalement bien passée, j'étaie très confiante et bien j'étaie déçue). On peu se dire j'en ferai pas d'autre, je ne reprendrai pas de risque, mais çà c'est à chacun de voir !
Quoi qu'il en soit, je ne regrette pas mes deux filles, elles sont pétantes de santé, rarement malade. Ce sont mes deux merveilles !

jeudi 18 décembre 2008

ma seconde grossesse!!!

Kylian a fêtez ses 3 ans le 10 mai 2008 et son papa et moi on a décidés de mettre en route le petit frère ou la petite soeur. En juillet 2008 , je tombe enceinte (très rapidement car 2 mois après seulement). Trop contente, toute la famille est rapidement au courant, c'est super génial!!! Tout le monde est fou de joie! Pas pour longtemps!

A 1 mois et demi de grossesse , première nausées, vomissement incoercible, fatigue extrême, perte de poids -7kg en 5 jours, malaises à répétition et hospitalisation en urgences. J'avais essayé aussitot de prendre du donormyl avec du magné B6 mais je ne savais rien des dosages et je n'ai pas bien su les prendre. En 5 jours ma vie est devenu un enfer et ce n'était que le début.

A l'hopital, on m'a perfusée immédiatement mais rien n'y a fait, certes je ne vomissait plus mais les nausées étaient là en permanence, mon fils et mon mari me manquait, je devenais folle!!! Pas de visite, pas de téléphone, pas de télévision ni de lumière.

Allez dire à mon fils de 3 ans qui ne m'avait jamais quitté depuis sa naissance (et oui je suis trop possessive, je n'arrive pas à le laisser...) qu'il n'allait pas me voir pendant plusieurs jours!!! Impossible!

Et pourtant j'ai réussi à tenir plusieurs jours!

Un dimanche matin, un gynécologue est enfin venu me voir, ça faisait 5 jours que j'étais hospitalisée et la seule chose qu'il a trouvé a me dire c'est que j'allais y rester si je poursuivais ma grossesse! Et ça s'appelle "gynécologue"!!!

2 heures après, la sage femme m'apportait 2 cachets que j'ai pris! c'était pour arrêter ma grossesse!!

J'étais venu pour qu'on m'aide et on m'a tuer mon bébé!!!C'était ça leur solution alors que j'ai appris par la suite que le délai légal entre le rdv du gynéco et la première prise des médicaments était de 7 jours obligatoire.

Je ne saurais jamais pourquoi j'ai accepter de les prendre ces maudits cachets! J'étais tellement mal, je voulais enfin me sentir bien, revoir mes deux hommes...

Le jour même de la prise des médicaments je sortais avec l'accord du gynéco qui m'a dit que de toute façon on ne pourrait plus rien faire pour moi en attendant la prise des 2ème médicaments.

Je suis revenue le mardi matin a 7h30 pour la prise des 2ème médicaments.

Ca a été un enfer! Une heure après la prise, j'ai commencer a perdre beaucoup de sang! Je devais appeler les infirmières a chaque fois que je me vidais pour qu'elles vérifient que le foetus était bien "évacué" mais elles étaient tellement occupées que souvent je devais retourner sur le bassin me vider alors que celui ci était encore plein, vision de cauchemard!!!

Même si la douleur est très importante, le traumatisme qu'on en garde est encore pire que tout et il reste en moi un sentiment de culpabilité énorme!!!

J'ai du aller voir en urgence mon médecin à la sortie de l'hopital pourqu'elle me prescrive un traitement pourarrêter l'hémorragie. J'ai perd du sang pendant 3 longues semaines, je continuais a me sentir très mal, j'ai perdu encore 3kg.

Mon couple en a pris un coup, plus de rapport, plus d'intimité, je lui en voulais de pas avoir été plus fort que moi alors que lui la seule chose qu'il souhaitait réellement c'est que j'aille mieux c'est tout!!

je n'ai pas eu le courage de dire à ma famille que j'avais avorter j'ai préférée dire que je l'avais perdu! J'avais trop honte!!

Aujourd'hui je vais mieux, j'ai décidée de retenter l'expérience dans quelques temps mais avant je me suis renseignée sur les solutions qu'il existait car il y en a c'est sur, au canada il existe un traitement pourquoi pas en france!!!

Grâce aux filles de ce blog j'ai appris qu'il existait du donormyl associé à du magné B6, si ça marche sur certaines personnes pourquoi pas sur moi, je changerais juste le dosage!

Je sais désormais que je ne suis plus seule, que ce n'ai pas d'un psychologue dontj'ai besoin comme le dise certains médecins, j'ai enfin mis un nom sur ce que j'ai!

L'hyperémèse gravidique!!!

mercredi 17 décembre 2008

Une si grande désillusion!

Depuis toute gamine ( j'ai 27 ans) je rêvais d'avoir un enfant, un petit bébé tout rose, rien qu'à moi. J'ai eu cette chance à 22 ans, je suis tombé enceinte sans le vouloir réellement mais ça a été le plus beau jour de ma vie quand je l'ai appris!

Le lendemain matin, impossible de me lever, des nausées énormes, des vomissements, une extrème fatigue... L'enfer à commencer pour moi ce jour là.

En 10 jours, perte de poids -5kg, mon médecin a décidé de m'hospitaliser en chambre noire, ni télé, ni visite, ni téléphone, les volets fermés et sous perfusion!!!

J'ai tenu 3 jours en pleurant sans arrêt, et pour qu'ils me laissent sortir, je leur ai dit que je me sentais mieux. On m'a retiré la perfusion, on m'a laissé manger et le lendemain je signais une décharge pour pouvoir sortir.

Ma première écho, je l'ai vécu à travers un brouillard opaque, nausées dans la rue, dans le cabinet, mais d'entendre son petit coeur battre m'a fait du bien, j'ai appris ce jour là que c'était un petit garçon!!!
Ca ma aidé a tenir, et puis étant donné que c'était ma pemière grossesse, je me disais que demain ce serait peut être fini!!! Hélas!!!

Je maudissait ma grande soeur d'avoir eu la meilleure grossesse du monde (aucune nausées, accouchement en 20 minutes sans déchirure, le jour même de son accouchement, juste après elle pètait la forme).

Ca a durer comme ça 4 mois et demi sans aucun répit (insomnies, nausées, vomissements, aigreurs d'estomac, remontées acides...)
La fin je n'avais plus que des remontées gastriques e des aigreurs d'estomac!!! c'est rien comparé à l'enfer du début!!!

Pour parfaire cette grossesse, accouchement sous péridurale et par césarienne en vomissant partout dans le bloc, mais au bout du compte un magnifique bébé de 4kg410 pour 56 cm.

Le 10 mai 2005 à 8h54 est né mon fils kylian, le seul moment magique de ma grossesse!!!

J'ai tenu je ne sais comment car les seuls médicaments qu'on ma proposés ont été primperan, vogalène, motilium...

Personne ne m'a réellement aidée!!! et c'est bien dommage car il n'y a qu'en France que vous entendrez un médecin vous dire que la seule chose à faire est d'attendre que ça passe!!!

Ne laissez plus jamais un médcin vous dire qu'il ne vous aidera pas, changer, aller demander conseil ailleurs!!!

jeudi 11 décembre 2008

Bébé Zophren

Le 19 novembre 2008, j'ai donné vie à une adorable petite fille en pleine santé. Comme promis, je donne des nouvelles de ma petite puce qui a vécu 9 mois avec sa maman "vomisseuse"...

Bébé a jusque là passé les tests de motricité avec succès, elle a maintenant 3 semaines et va très bien, elle est très éveillé, mange bien et dort bien sur sa maman...mais pas dans son lit.

J'aurais pris du Zophren jusqu'au jour de sa naissance, car Lou est née 4 jours après terme et par césarienne d'urgence, car mon col n'était pas assez mature... après visite du pédiatre, on m'a dit que ce n'était pas un bébé "après terme". En fait, ils se sont trompé dans les dates et Lou aurait du venir au monde 1 semaine voire 2 semaines plus tard...Evidement, le principal c'est bien la santé du bébé.

Les derniers jours de ma grossesse, j'ai eu besoin de ma bassine 1 fois par jour...mon médicament a été indispensable pour finir cette grossesse, la chose que je regrette est de ne pas avoir pu donner la tétée de bienvenue à ma fille à cause de ce médicament.

Pendant la césarienne, j'ai vomis une fois...il était tard et avec la péridurale, je pense que cela m'a rendu un peu mal.
Le lendemain matin j'ai encore eu besoin de cette fichu bassine et là j'ai eu très très peur de continuer à vomir après la naissance de ma fille...finalement ca c'est arrêté dans la journée et depuis c'est MAGIQUE, cette souffrance est fini.

Le gynéco qui m'a accouché m'avait dit qu'il ne voyait aucun inconvénient à ce que je continue le Zophren jusqu'a la fin, si cela pouvait m'aider à être mieux et il a aussi dit que j'avais l'air très en forme comparé à d'autre future maman...

Bien sûr mon expérience est unique et je ne peu pas conseiller ce traitement à d'autre maman souffrance à cause des vomissements, mais je pense que les mentalités vont évoluer et la meilleure chose à faire reste d'en parler autour de soi et surtout aux médecins qui vous suivent...vos souffrances peuvent cesser, alors ne rester pas dans l'enfer des vomissements.

samedi 8 novembre 2008

bonheur je suis enceinte mais comme je suis malade !

Je suis enceinte !!!! Pour la troisième fois je vais porter la vie en moi. Je suis heureuse je l'ai désiré de tout mon coeur mais j'ai peur.... Je sais que cela va être difficile car je connais l'état dans lequel je vais me trouver neuf mois durant (l'équivalent de 20 gastros en même temps pendant 5 mois et un mal de mer permanent pendant 9 mois). J'ai peur mais je suis prête, j'ai attendu 8 ans après le deuxième enfant pour mettre une nouvelle grossesse en route, 8 ans pour oublier les souffrances endurées et surtout l'espoir que je ne vomirai pas. Effectivement, entre temps, durant mes 8 ans de répit, on m'a enlevé la vésiculaire biliaire. Qui sait ? pensais-je, peut-être était-ce-elle la coupable de tous ces vomissements en étant enceinte ? Je nous revois, mon mari et moi, fous de joie, penchés au-dessus du test qui annonçait positif. On le voulait ce troisième bébé dans notre petite famille. Deux semaines après, j'ai la confirmation de ma grossesse par une pds mais au fond de moi je m'en doutais car je commençais à avoir quelques nausées. Puis, un matin, je me lève, je n'ai plus rien. Incroyable, je devenais "normale" comme toutes les autres femmes, je n'allais pas être malade puisque mes nausées étaient parties. 3 semaines d'euphorie où je suis heureuse d'être enceinte. Mais, voilà, un soir, comme ça, sans explication, à la fin d'un repas, je me sens mal, je dois m'allonger, une bassine près de moi car je sens que je vais vomir. Je suis mal, mon docteur généraliste me prescrit du primpéran mais rien n'y fait. Les jours passent et cela empire. Je vomis, je vomis et je n'arrête pas d'être mal. Le docteur ne m'entend pas et me fait comprendre que je dois ralentir le primpéran. Je panique mais au fond il a raison, d'ailleurs, ce traitement ne fonctionne pas, il me donne d'ailleurs de sacrées diarhées alors que je me vide déjà en vomissant du matin jusqu'au soir. Au bout de 4 semaines, je n'en peux plus et c'est avec soulagement que j'accepte d'être hospitalisée en pensant que l'on va me guérir. Je suis complètement désydrathée alors on me perfuse au primpéran. Le personnel soignant me pose à plusieurs reprises la question si c'est une grossesse surprise ou un bébé désiré. J'ai beau leur dire que j'ai voulu le bébé, je sens qu'on ne me croit pas. Les repas à heures fixes ne me conviennent pas ; d'ailleurs, peu importe les horaires, je n'ai pas envie de manger, tout me fait horreur, la vue de la moindre nourriture me dégoûte et partout je suis plutôt de nature à faire mijoter de bons petits plats à toute la famille en temps normal. Au bout de 3 jours d'hospitalisation, je comprends que les médecins ne feront rien d'autre pour me soulager, en fait, j'ai l'impression qu'ils s'en fichent du moment que bébé ne souffre pas. Moi, je déguste et je commence à déprimer fortement. Je veux rentrer chez moi, je veux revoir mes enfants. Alors, je mens, je dis que je ne vomis plus et on me laisse sortir avec un nouveau traitement "le dogmatil". De retour chez moi, c'est un vrai feu d'artifice. Le dogmatil n'agit pas et je continue de vomir de plus belle. Matin, midi, soir et nuit, je vomis tous les quarts d'heure. Mes enfants ont peur, je ne peux plus m'occuper d'eux. La nuit, mon mari va dormir avec eux pour les rassurer car ils m'entendent vomir. J'ai tenu 6 semaines ainsi, 6 intolérables semaines et c'est avec une profonde tristesse et malgré ma volonté que j'ai du interrompre cette grossesse qui devenait si compliquée. J'étais pourtant si heureuse d'être enceinte mais je regrettais d'être malade, je ne voulais plus être malade, je n'en pouvais plus. Personne, à part mon mari, ne pouvait me comprendre. Tout le monde me disait que c'était psychologique, même les médecins. Je suis même allée voir un psychiatre en le suppliant de m'aider mais il n'a rien pu faire pour me soulager. J'ai mis un terme à ma grossesse, elle devenait si compliquée. J'ai cru mourir de chagrin après l'IVG mais j'ai fini par me faire une raison. J'étais dans l'impossibilité de poursuivre cette grossesse parce que je ne comprenais pas ce qui m'arrivait. Si je m'étais attendu à cela, peut-être aurai-je été préparée mais là c'était si violent par rapport à mes deux précédentes grossesses. Grâce à internet, j'ai pu faire la connaissance d'autres femmes qui avaient vécu la même tragédie que moi, me sentir moins seule m'a bcp aidée. Je culpabilisais tellement !!! Aujourd'hui, j'ai compris que j'avais souffert d'une complication très rare de la grossesse appelée hypérémèse et en France, les médecins se foutent bien de cette maladie car la plupart ne la connaissent même pas. Moi, je l'ai déjà battu deux fois cette maladie car j'ai le bonheur d'avoir deux beaux enfants mais la troisième fois, la maladie a été la plus forte. Elle a gagné mais cela ne devrait pas être le cas quand on sait que d'autres traitements que le primpéran ou le motilium existent. Je suis tombée tout à fait par hasard sur le site des maternelles de france 5 et j'ai moi aussi appris ici l'existence du traitement canadien que personne dans ma région ne connaissait. Aujourd'hui, j'ai fait bcp de recherches et je suis prête à entendre toutes les femmes qui souffrent de vomissements pendant leur grossesse, je suis toujours là pour elles, non pas, médicalement car rien ne remplace un médecin mais je peux les écouter, leur tendre la main, les encourager car j'aurai tellement voulu que quelqu'un (n'importe qui) puisse me comprendre quand j'étais au plus mal. J'aurai voulu que quelqu'un me parle du donormyl, peut-être ce traitement m'aurait aidé à passer ce cap si difficile...... Je ne le saurai peut-être jamais mais je garde espoir pour moi et pour toutes celles qui souffrent.

jeudi 6 novembre 2008

Mes recherches sur le Zophren

Pour ma part et comme indiqué dans mon histoire de grossesse, je prends du Zophren.
Ce traitement, je l'ai découvert à l'hopital et on me faisait des injections 2 fois/ jours soit 8 mg injecté par jours.

Comme on me la clairement précisé à l'hopital, c'est un traitement puissant utilisé pour les personnes qui font une chimiothérapie souffrant de vomissements, en principe ce médicament ne sort pas du milieu hospitalier. C'est d'ailleurs pour cela qu'il faut une ordennance particulière afin de se procurer le traitement.

Classe pharmaco-thérapeutique : Antagoniste de la Sérotonine.
Composition: Ondansétron

Evidement sur la notice, il est bien spécifié qu'il n'est pas préférable d'utiliser ce médicament pendant la grossesse.

Je prends du Zophren en Lyoc, depuis ma sortie de l'hopital jusqu'a ce jours (J-9 de l'accouchement)
Le lyoc fait 4mg et je prends 1/2 comprimé par jours soit 2mg.

Ce médicament fonctionne très bien pour arrêter mes vomissements, si j'ai le malheur de diminuer la dose ou de ne pas le prendre cela repart de plus belle.
Dans les faits l'effet indésirable que j'ai pu constaté c'est d'avoir souvent des maux de tête.

L'évolution de mon bébé jusque là est tout a fait normal, en espérant de tout mon coeur que ce médicament n'aura pas de conséquence sur mon bébé hors vit utérine...

Tout les médecins que j'ai rencontré sont au courant du traitement que je prends, j'ai posé la question à tous le monde et les discours qui ressortent sont :
  1. Un Interne : "Ce traitement est assez récent et n'a pas eu de test clinique sur la grossesse."
  2. Gynécologue obstétricien: " dans l'ensemble peu de médicaments sont nocifs pour le foetus, ce sont seulement des précautions à prendre."
  3. Un médecin généraliste " le seul vrai problème de ce médicament est son prix."

A part un gynécologue obstéricien vu a l'hopital et qui m'a prescrit du LARGACTIL à dit " on a jamais vu ça, une femme enceinte sous Zophren!!"

Dans mes recherches sur Internet, j'ai trouvé des éléments de réponse sur le Zophren dont voici des extraits:

- Grossesse : les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène de l'ondansétron. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l'ondansétron lorsqu'il est administré pendant la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'ondansétron pendant la grossesse.

Source-http://sante-az.aufeminin.com/w/sante/m3353928/medicaments/zophren/detail.html

Quel antiémétique utiliser en cours de grossesse (Mise à jour : 2 juin 2006 )


On préférera si possible la doxylamine (Donormyl®), antihistaminique H1 très bien évalué en cours de grossesse. En France, la doxylamine n’a pas l’AMM dans cette indication, mais au Canada c’est l’antiémétique de référence chez la femme enceinte.
Si la doxylamine se montre peu efficace ou mal tolérée, le métoclopramide (Primpéran®) pourra être utilisé quel que soit le terme de la grossesse.
En cas d’inefficacité de ces options, on pourra avoir recours à la métopimazine (Vogalène®) ou la dompéridone (Motilium®) quel que soit le terme de la grossesse.
En cas de vomissements incoercibles, on pourra avoir recours à la chlorpromazine (Largactil®) ou au sulpiride (Dogmatil®).
Si ces molécules s’avèrent également inefficaces, on pourra si nécessaire avoir recours à l’ondansétron (Zophren®), quel que soit le terme de la grossesse

Source- http://www.lecrat.org/article.php3?id_article=133


Je ne sais pas si cela peut aider, a savoir que l'on ne vous prescrira jamais de Zophren hors de l'hopital.

A ce jour, je reste toujours dans le doute des effets sur mon bébé, prendre un médicament si puissant fait peur, mais a permit aussi que je vive bien ma grossesse. Un choix que j'ai fait.

Je n'ai jamais eu de témoignage de femmes enceinte ayant suivi ce traitement tout au long de la grossesse.

Pour cela, je reviendrai donner régulièrement des nouvelles de ma fille sur le blog et sur son développement.

Rozenn

mardi 4 novembre 2008

L'envers du décors.

C'est difficile de mettre un titre à mon histoire. J'aurai aimé l'intituler "2 fois neufs mois de bonheur" ou "enceinte et en pleine forme", mais il n'en est rien. Voilà mon histoire:

Je voulais un bébé depuis longtemps. Pour moi avoir des enfants est la plus belle chose au monde, les porter dans son ventre, au chaud, quoi de plus merveilleux. J'étais mariée depuis 4 ans et l'idée d'ajouter un petit être à notre famille nous paraissait très naturelle. Le parcours fut assez long, il m'as fallut un peu de temps avant de tomber enceinte, notre joie était alors indescriptible à la lecture du test de grossesse. Je fini mon premier mois sereinement, me disant, super, un mois de fait et je suis en pleine forme. Puis un soir, je n'avais pas faim, je commençais à avoir un peu mal au cœur et je vomi. Bon quoi de plus normale, je suis enceinte. Le lendemain je ne peu plus rien avaler, je vomi 4-5 fois, je suis fatiguée. Le surlendemain je vomi 1fois, 2 fois, 3 fois, 10 fois , çà m'en réveille la nuit et le reste du temps, je dort. Au bout de 15 jours sans boire, ni manger, je suis à bout de force, j'ai perdu 7 kilos, je dort 18heures par jours. Je me sent si mal, qu'est ce qui m'arrive? Comment je vais faire? Je vais pas passer encore 15 jours comme çà? Mon médecin m'avait donné du motilium et m'avait dit que si çà ne s'améliorait pas c'était la chambre noire à l'hôpital, sans visite...
Quoi, c'est quoi ce truc, je suis enceinte, malade et on veut me mettre au cachot! Je ne comprenais plus rien. Fréquentant un site fondée par des Canadiennes pour des femmes ayant du mal à avoir des enfants, je leur raconte mon histoire. Toutes sont surprises et me disent, mais prends du Diclectin. Là, démarre des heures de recherches sur le net, je comprends que le Dicletin a un équivalent moléculaire français: le Donormyl. J'étudie les dosages, lit les sites canadiens, puis je vais voir ma pharmacienne qui à mon plus grand bonheur connaît ce médicament. Son mari est gynécologue et vient d'avoir une formation sur le sujet. Elle sera mon seul soutient. Je prends un premier 1/2 comprimé en sortant et là, magie. Je n'y croyait pas, je passe la matinée sans vomir. Je recommence à boire doucement, je meure de soif. Je continue le traitement, à 3 demis comprimés par jours puis 4 demis. Je ne vomi plus, me réhydrate et continue à faire des recherches. Tous les mois j'essaie d'arrêter et tous les mois je tiens quelques jours puis tout recommence, violemment. Finalement il faudra que j'attendes 8 mois 1/2 pour arriver à arrêter. Toute au long de ma grossesse j'ai poursuivit mes recherches car c'est bien connu, on ne doit pas prendre de médicament quand on est enceinte! Mais que faire quand les choses se passent ainsi, je voulais mon bébé, pas mourir avec mon bébé et à cette vitesse là, je serai pas aller loin! Mes recherches étaient rassurantes et effectivement ma petite fille était magnifique. Aujourd'hui elle à 3 ans, mais à toujours été très en avance sur son âge. A la pharmacie on l'appelait le bébé Donormyl, oui c'était notre histoire.

Pendant ces 3 années, j'ai continué mes recherches. J'ai été révoltée de voir qu'on ne proposait pas se traitement en France alors qu'ailleurs il est prescrit depuis 20 à 40 années. Ce qui m'as le plus toucher c'est de voir que des femmes vivaient la même chose, sans traitement efficace tout au long de la grossesse et que certaines mettaient fin à leur rêve prématurément car on les avaient persuadées que si elles étaient tant malade c'est parce qu' inconsciemment elles ne voulaient pas de leur bébé!


L'année dernière, on décide d'agrandir notre famille. Au bout de quelques mois je tombe enceinte, mais je perds mon bébé ( 1 mois 1/2 de grossesse et ni nausées, ni vomissements). Pour nous ce sera un vrai deuil à faire, deuil de notre bébé, deuil de notre joie... Je ne rentre pas plus dans le sujet.


J'attends le délai recommandé, puis je retombe enceinte. J'ai peur de le perdre à nouveau. Au bout d'une semaine de grossesse, je commence à avoir des dégoûts, la nourriture passe moins bien. Curieux, j'adore manger et cuisiner! Je dit à mon mari, pas besoin de test de grossesse cette fois, je ne supporte déjà plus les odeurs, je sais que je suis enceinte, je n'ai même pas besoin d'attendre la fin du cycle. La semaine suivante, je doit recommencer le Donormyl. Je commence à petite dose, je vomi un peu, puis un jours la machine s'emballe, je vomi tous les 1/4 d'heures. J'augmente les doses, je vomi toujours, j'augmente encore, je vomi toujours. Je perds plus doucement à nouveau 7 kilos. Je fini à 2 mois de grossesse par prendre la valeur de 3 comprimés entier par jours ( soit quasiement le double de ma première grossesse). Je doit les espacer des repas sinon çà ne fonctionne pas. Et je doit manger des bonbons dès que je suis submergées par les nausées car en plus s'ajoute un problème d'hypoglycémie qu'il à fallut que je décèle seule. Là encore j'avais bien tenter d'aller au médecin et à la maternité, mais la réponse était la même, on ne peu rien faire de plus, sinon on peu vous proposer notre petite chambre au bout du couloir, mais vous n'avez pas l'air de faire partie de celles qui en ont besoin! ( ouf!). Alors je me suis débrouillée comme j'ai pu. J'ai passé 3 mois 1/2 horribles, à manger ce que je pouvais quand je pouvait. Le soir c'était pire, je buvait seulement du coca sans caféine. J'ai survécue grâce à mon traitement, mes bonbons et l'amour de ma famille.
Oui, en arriver là c'est survivre. Dans les moments ou çà me reprenait et ou je vomissait tous les 1/4 d'heures, mon morale était au plus bas, je me laissait aller aux larmes un bon coup et je repartait. J'avais compris que garder le morale était primordiale. Malgré tout ce que j'avais vécue, aimer sa grossesse au début est difficile et on vient à ce dire: "mais qu'est ce que j'ai fait!"
Je n'aime pas cette phrase et pourtant je l'ai pensée à chaque grossesse. Oui même après avoir eu si mal quand j'ai perdu mon bébé, j'arrivai encore à me dire çà. C'est tellement insupportable cette souffrance, c'est comme si 10 gastro vous tombait dessus en même temps. J'ai eu la gastro entre mes grossesses, quel bonheur, c'est de la nioniotte à côté de çà. Enceinte, on en arrive à un point ou on ne sent même plus les choses venir tellement on est nauséeuse tout le temps, combien de fois je me suit vomit dessus ou bien ou j'ai arroser les murs de mes toilettes! J'ai même expérimenter le vomissement à sec tellement mon estomac était essoré.
Oui, c'est délicat à raconter, à dire qu'on as souffert au moment ou on espérait être le plus heureuse. Je m'obligeait à sortir même malade pour garder le morale. Une fois j'ai accompagnée mon mari au courses alors que c'était une journée ou j'allais mal. On aurait dit anorexique. Voir toute cette nourriture!!! Horreur, j'en avait mal partout. Je connaît tous les petits coins de mon quartier ou l'on peu vomir discrètement sans être prise pour une alcoolique.

Aujourd'hui je suis enceinte de 7 mois révolus. Dans 2 mois ma deuxième petite fille arrivera. Passé 3 mois 1/2 les choses se sont calmées. Je prends toujours 3 demis comprimés de Donormyl et j'ai bien du mal à attendre à chaque fois la dose suivante. J'aime mes filles, de tout mon coeur. Je vous jure, j'en pleure quand je pense par quoi je suis passée pour les mettre au monde. Je rêvait d'avoir 4 filles, j'en aurait 2. Oui c'est fini pour moi. J'ai peur d'y rester un jours si je recommence. Elles seront mon plus grand bonheur, ma plus grande fierté. Je les aimerait le double.

çà reste et restera une grande souffrance pour moi d'être si malade enceinte. J'idéalisais ces moments, c'était mon plus grand rêve. Maintenant je rêve d'aider d'autres femmes qui vivent un enfer. Pouvoir en parler avec d'autres pendant ma seconde grossesse, qui pouvaient me comprendre, qui avaient vécue quelque chose d'aussi exceptionnel, m'as fait beaucoup de bien.
Pouvoir aider certaines à comprendre qu'elles n'étaient pas folle, que c'est pas parce qu'on vomit c'est tripes qu'on ne veut pas de notre bébé, que tout çà n'est pas dans notre tête mais bien dans notre corps et qu'on ne sait juste pas nous expliquer "pourquoi?". Le mot hyperhémèse n'est jamais employer, on vous dit juste vous êtes enceinte! Pourtant oui, toute cette souffrance à bien un nom, mais tout le monde l'ignore! Pourquoi chercherait t'ont la cause réel de votre mal puisqu'on la connaît, vous êtes enceinte et ne voulez pas de votre bébé. J'ai par chance pas entendu çà pendant ma grossesse, mais tellement l'entende. Pourtant je suis convaincu qu'il se passe quelque chose dépendant de la grossesse. Le phénomène est quasi identique chez chacune de nous. Pourtant on vous répète : la grossesse n'est pas une maladie! Je veut bien la grossesse en elle même, ok, mais ce qui s'y associe, c'est pas une maladie, dans mon cas, c'est l'enfer!

Depuis que mon traitement gère mon hyperhémèse j'adore être enceinte. Je profite donc une dernière fois de mes derniers mois.

lundi 3 novembre 2008

Ah bon, des nausées ?

Pour moi, les nausées, c'était cinq ou six jours vers le premier mois de grossesse, juste le matin, genre un quart d'heure, histoire que tu saches que tu es enceinte au cas où tu ne t'en serais pas rendue compte.

Et être enceinte, c'était 9 mois + la peur d'accoucher. Je ne sais pas très bien ce que je mettais derrière "9 mois", mais pas grand chose de spécial...

En fait, avec cette première grossesse, j'ai vite compris que je m'étais plantée... Mes nausées ont commencé à 3 semaines de grossesse, légères. Puis à la 4ème semaine, paf !, terrassement total, me voilà au lit à somnoler tout le long du jour, complètement écoeurée, exactement cet écoeurement que j'avais enfant en voiture, mais là, impossible de descendre de voiture pour que ça s'arrête. Une semaine passe ainsi, au fond de mon lit, puis je demande à mon médecin ce que je pourrais prendre. Je commence par du Primpéran, pas beaucoup d'effet hormis celui de me rendre un peu plus difficile la tâche de vomir. Puis j'ajoute du Vogalène en suppo, et du Donormyl.

Pour tout dire, les 4 premiers mois, ou du moins les mois 2, 3 et 4 ont été assez durs. J'ai perdu 5 kg le mois 2, j'étais épuisée physiquement et moralement, je commençais à déprimer dur de rester au lit, d'avoir tant de mal à manger, de vomir 5 ou 6 fois par jour, de raconter aux gens que j'avais "une sorte de gastro tenace" qui bizarrement ne prenait pas fin... Ma grande hantise : faire une fausse couche et devoir tout recommencer ! Ca me paraissait insurmontable ! Moi qui rêvais de faire au moins 3 enfants, je me sentais à bout de ressources au bout de seulement quelques semaines de grossesse !

Sans doute, si j'avais un peu plus entendu parler de ça, je me serais moins étonnée que cela m'arrive, ou du moins, j'aurais peut-être mieux accepté d'aller mal. Ce n'est jamais facile d'accepter une maladie. Et encore, là, on le sait bien, il ne s'agit pas de maladie au sens propre ! (sans parler qu'on nous rabat assez les oreilles pour nous dire que, loin d'être une maladie, la grossesse est LE moment le plus épanouissant de la vie d'une femme... mouais). En tout cas, souvent, j'ai pensé aux personnes qui souffrent de nausées pendant une chimiothérapie, je me suis dit que c'était terrible, d'autant plus terrible que l'issue est dans ce cas bien plus trouble.

Aujourd'hui, je suis presque à terme. J'ai continué le Donormyl jusqu'au 8ème mois, mes nausées ont été beaucoup moins fortes à partir du 4ème mois, mais pas suffisamment faibles pour me passer du précieux petit comprimé. Aujourd'hui, je vomis juste un peu de bile à cause des remontées acides : rien à voir avec les nausées, c'est juste une gêne mécanique assez bien soulagée par du Gaviscon ou du Bicarbonate de Sodium.

Je remercie mes médecins qui connaissaient les atouts possibles de la doxylamine (anciennement utilisée comme anti-hystaminique, elle est maintenant en vente libre en tant que somnifère sous le nom de Donormyl en France), je ne remercie pas les pharmaciens qui ne le savaient pas et qui m'ont tenu des propos irritants du type "un somnifère pour les nausées, je ne vois vraiment pas pourquoi votre médecin vous a prescrit ça !" ou "il ne faut rien prendre pendant la grossesse !" et "les nausées c'est normal" (avec un bon sourire sous-entendant : c'est quoi cette capricieuse qui veut le beurre, l'argent du beurre, et le cul du crémier !"). Je remercie les quelques sites sur internet où j'ai pu trouver un peu d'information, et notamment le forum de France 5 - Les Maternelles où j'ai croisé le chemin d'autres femmes qui en chiaient. De quoi se sentir moins seule, mieux comprendre ce qui se passe, et ne pas culpabiliser en se demandant si on est une chochotte ou pas.

Et pour la prochaine fois ? Eh ben, déjà, j'essaierai de ne pas stresser à l'idée que tout va recommencer... et puis, une fois ce travail fait, je pense que je me renseignerai pour de l'acupuncture et de l'homoépathie. Et puis surtout, je prendrai une dose de Donormyl plus élevée (du moins pour le début) que ce que j'ai pris cette fois-ci. D'ici là, il y aura peut-être eu des avancées, des nouveaux remèdes, des recettes miracles... ou tout simplement, comme on dit que jamais une grossesse ne ressemble à une autre, pas même chez une même femme, eh bien... peut-être que oui, je n'aurai pas de nausées !

Enceinte bonheur et vomissements

Tout à commencé début mars, j'ai RDV chez mon spécialiste pour une consultation gynécologique car plus de cycle depuis 3 mois. Après plusieurs tests maison pour savoir si j'étais enceinte, je me décide à voir le médecin et lui explique mon problème.
Elle me prescrit une prise de sang pour savoir si je ne suis pas enceinte, mais sans grande conviction de sa part....et là surprise c'est belle et bien positif et cela depuis 1 semaine : joie, exitation, angoisse, tout les sentiments se mèles.
Bien au courant des fameuses nausées du premier trismestre, je ne m'inquiète pas trop quand cela commence au bout de quelques semaines de grossesses, en plus de ça, j'avais un bon rhume, donc je décide de voir le médecin et prescription de Vogalène (Un grand classique).
Tiens étrange, cela n'a pas trop d'effet, ca devient même pire!!!
Retour chez le médecin, et là, on me prescrit des injections de prinperam (un autre classique), un effet positif pendant 1 semaine et après nausées et vomissements sont repartis en grande quantité, je commence à ne plus pouvoir manger, ni boire...
Le gynéco, ne sachant pas quoi faire me dit qu'il faut que je sois hospitalisé, si cela ne va pas mieux, car je risque de souffrir de déshydratation. En effet, je ne vais pas mieux et j'ai tellement soif que je pleure de ne pas réussir à avaler et à garder une goutte d'eau.
Début avril, je me décide pour aller à la maternité, évidement ils décident de me garder et de me mettre sous perfusion. Ils essais pleins de traitements, ca ne fonctionne pas vraiment. Je vois un psy, on me propose de l'accuponture et aussi de me mettre en chambre noire (je refuse cette dernière solution).
Là, on me fait comprendre que c'est psychologique et qu'il n'y a pas vraiment de solution à mon problème. On est au début de la grossesse et toujours dans le premier trimestre, ca va passer!
Pourtant, ils m'injecte un produit qui fait son effet immédiatement, du Zophren. Avant l'injection, on m'a bien précisé que c'est un produit très puissant qui est utilisé pour les personnes qui sont en chimio et qui souffrent de vomissement.
Miracle, je me sens super bien!
Au bout de 2 semaines d'hopital, je rentre chez moi avec du Zophren pour 1 semaine, mais là problème, ce médicament necéssite une ordonnance particulière que je ne possède pas et l'hopital ne veut pas me la fournir et ils me disent : " reprenez du vogalène!!!"
J'en pleure, car ce médicament miracle coute très très cher. Je fini par réussir à me le faire prescrire.
Environ 1 mois plus tard, je fais une violente rechute, vomissements reprennent de plus belle, je suis désespérée et j'en arrive à ne plus voiloir mon bébé.
Envoyé par mon médecin, je me fais de nouveau hospitalisé. Ils veulent se sevrer du Zophren, résultat catastrophique, les vomissements sont de plus en plus violent, tous les 1/4 d'heures et même la nuit. On me met en chambre noire et ils ne veulent plus que je reçoive des visites.
JE DEPRIME. je pète un plomb, je veux partir, je pleure, j'en peux plus....
Ils finissent par me redonner le Zophren, mais me font sortir avec un autre traitement que je testerai une seule fois, sans résultat. Le gynécologue vu à l'hopital, s'insurge et me dit: "on a jamais vu ca, quelqu'un prendre du Zophren en dehors de l'hopital"!!!
Et bien tant pis, je décide de continuer mon traitement miracle.
Ma grossesse continue et je me sens de mieux en mieux avec ce médicament, non sans stress car même après avoir demandé à différents spécialistes, l'effet de se médicament est encore mal connu sur le foetus, mais bébé se développe normalement et je profite enfin de la joie de ses mouvements.
A chaque essais d'arrêt du traitement, je suis repartis dans le tourbillons des vomissements, je ne tente plus.
Aujourd'hui, il me reste 11 jours avant de rencontrer ma petite fille et je suis contente d'avoir réussi à tenir tout le long, les vomissements reste présent, mais seulement une fois par semaine et je peux l'assuré, ce n'est rien comparé aux débuts.... Seul point noir à l'histoire, je crois bien que cela marque à vie.
Rozenn.

samedi 1 novembre 2008

Présentation

La grossesse est le moment le plus merveilleux de notre vie,
l' état de femme enceinte n'est pas une maladie.
Il reste encore beaucoup de tabou autour de la grossesse et un manque évident d'informations sur les bourlversements que cet état peut provoquer sur notre corps.
Pour les médecins, les nausées et vomissements sont un état tout à fait normal durant les premiers mois de la grossesse, donc aucunes raisons de s'en inquiéter et l'on vous prescrira les premiers traitements succeptible de vous soulager.
Alors Oui, pour la majorité des femmes enceintes ce désagrément disparaît vers le 3ème mois de grossesse, mais il reste quand même quelques femmes pour lesquels cet état dure au-dela du 3ème mois avec plus ou moins de violence.
L'idée de rassembler toutes les informations collectés durant nos grossesses sur un blog, nous est venu de nos discussions sur un forum actif depuis 2005:
Le seul but reste évidement informatif et non médical, mais cela peut permettre aux futures mamans de mieux comprendre ce qu'elles sont en train de vivre, d'éviter des IVG, des dépressions, de pouvoir en parler avec les médecins qui ne connaissent pas forcément ce problème.
Nous seront plusieurs auteurs pour renseigner ce blog, beaucoup d'informations seront rassemblées et si des questions sont posées, nous nous efforcerons d'y répondre au mieux.
En espérant que les mentalités changent et que les femmes enceintes ne se trouvent pas seules fasse à un tel problème, en parler reste le meilleur moyens de faire remonter les informations.
Par avance, je vous remercie de vos visites et de vos commentaires sur le sujet.